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Amadou Haya Sanogo transféré de Sélingué à Manantali

Le transfert a eu lieu nuitamment. Dans la nuit du 12 au 13 décembre. Le «général» Amadou Sanogo ne le savait pas. Alors qu’il était dans son réduit de la localité de Sélingué, situé au sud de Bamako, une escorte débarqua. Trois des militaires qui gardaient le «général» ont même un moment paniqué. L’officier qui dirigeait l’escorte s’est présenté devant le «général».

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Lui fut donné de ramasser ses cliques et claques. Il aurait tenté de joindre sans succès l’un de ses avocats. Le voilà donc moins d’une heure après à bord d’un convoi sécurisé pour l’ouest du Mali, plus précisément à Manantali. Selon une source sécuritaire malienne, ce transfert «s’imposait pour la sérénité de la suite des enquêtes». Quant à eux, Konaré se retrouve désormais à Kadiolo, alors que Seyba s’installe à Sélingué.

La déception des Maliens

Rares sont les Maliens qui n’ont pas été déçus de leur choix porté sur le locataire du palais de Koulouba. Bon nombre de Maliens pensaient qu’IBK allait résoudre tous nos problèmes avec un bâton magique. C’est vrai que le pays sort de crise, c’est aussi vrai que les Maliens sont dans des difficultés énormes. Face au désespoir du peuple, le président IBK doit se battre pour la résolution de la crise au nord. Son seul et unique combat, de l’avis de beaucoup de Maliens, doit être celui-là.

C’est pourquoi les Maliens accordent beaucoup d’importance aux pourparlers d’Alger. De leur côté, si les populations du nord croient aux pourparlers, elles fustigent cependant le comportement des frères égarés qui ne cessent de mettre au goût du jour la question de fédéralisme ou division du Mali. Malgré toutes les difficultés auxquelles les Maliens font face, ils ont été déçus d’apprendre la libération des terroristes.

Panier ou sachet de la ménagère

Le Mali est frappé par une crise sans précédent. De la double crise institutionnelle et sécuritaire au nord du Mali, la conséquence la plus visible dans les régions du nord de notre pays, c’est la misère qui est visible sur les visages. Les populations des différents cercles de Tombouctou que nous avons visités (Goundam, Gourma Rhaousse, Diré) se disent fatiguées. En dehors de la crise, elles vivent dans des difficultés énormes.

La même misère est visible dans la capitale malienne. Les  Maliens ne mangent plus trois fois dans la journée. Les Bamakois dans leur grande majorité se contentent de peu. Dans certains cas, c’est la conjoncture difficile qui brise l’espoir de milliers de foyers conduisant à la déclinaison de l’autorité parentale. Et aujourd’hui, le panier de la ménagère est devenu le sachet de la ménagère pour celles qui trouvent des sachets.

Source: Le Reporter

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