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Alors qu’ils tentaient de s’enfuir avec une Djakarta braquée à son propriétaire : un lycéen se fait rattraper après que la moto est tombée en panne sèche, tué et jeté sur la route à Torokorobougou

Ils étaient deux complices à enjamber la route de Baco Djicoroni Golf en Commune V du district de Bamako sur une moto Djakarta, à la recherche de butin. Vers 23h, ils se retrouvent à Torokorobougou pour déposséder un conducteur solitaire de Djakarta de son engin, sous la menace armée. La foule alertée rattrape celui qui conduisait la moto Djakarta braquée tombée en panne sèche, le bat à mort et expose son cadavre sur le goudron. Il est identifié comme Mahamadou Koïta, un lycéen en classe de 11è année, âgé de 26 ans, fils de Djindé Koïta et de Koundjeli Gory, domicilié à Hamdallaye en Commune IV du district.

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Il pourrait être le premier braqueur de motocycliste à être lynché à mort en 2015 à notre connaissance. Des observateurs avaient pensé qu’après les fêtes de fin d’année, les braquages connaîtraient un bémol. Mais il n’en est rien, les délinquants continuent leur sale besogne, les justiciers aussi. Le vendredi 2 janvier dernier, deux adolescents, l’on sait que l’un s’appelait Mahamadou Koïta un lycéen, quittent leur quartier pour Baco Djicoroni à la recherche de butin.

Ils se transportaient à califourchon sur une moto Djakarta. Vers 23h, ils mettent le cap sur Torokorobougou et prennent en chasse un conducteur solitaire que Mahamadou, assis à l’arrière va déposséder de sa moto sous la menace armée.

Sa victime crie au voleur. Il tente d’accélérer mais malheureusement, la moto va tomber en panne d’essence. Mahamadou l’abandonne et prend la fuite. Poursuivi par la clameur publique, il est rattrapé, tabassé, la tête écrasée et son corps jeté sur le goudron. Il sera transféré à la morgue du CHU Gabriel Touré.

Il semble que son complice qui s’est échappé a informé ses parents, lesquels ont enlevé son corps pour l’inhumer. Comme on le voit, 2015 commence comme est fini 2014. Les jeunes ne veulent rien faire, sinon s’armer pour braquer et les justiciers ne veulent rien céder.

 

Dénis T Théra

Source: Autre presse

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