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Algérie : ombre encombrante sur le sahel : Complicités terroristes et trafics de drogue révélés

Depuis trop longtemps, les murmures se sont transformés en un cri d’alarme : le rôle trouble et profondément déstabilisateur de la junte militaire algérienne dans son propre pays, au cœur du Sahel, et au-delà, n’est plus un secret. Les révélations s’accumulent, pointant du doigt une réalité glaçante : le pouvoir algérien est intrinsèquement lié aux groupes terroristes et aux réseaux de narcotrafiquants qui gangrènent la région sahélienne. Et le chef de l’État algérien est sans influence sur cette junte de généraux prévaricateurs qui contrôle tout dans ce pays voisin.

Voilà comment la junte qui trône dans cet État voyou veut persister dans le mensonge honteux et flagrant et prendre le risque de plonger l’Algérie dans le chaos, et par ricochet, le Sahel tout entier. Des sources concordantes et des observateurs avertis dévoilent un schéma inquiétant : des groupes armés sévissant au Sahel sont non seulement financés et équipés par la junte algérienne, mais également entraînés par des agents des renseignements algériens agissant sous les ordres d’un régime aux abois. Cette instrumentalisation du terrorisme constitue une menace directe pour la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région.

Plus grave encore, le trafic de drogue qui transite par le Sahel, alimentant les caisses des groupes terroristes et corrompant les institutions, serait en grande partie contrôlé par cette même junte mafieuse qui dirige l’Algérie d’une main de fer. Ce lien incestueux entre le pouvoir algérien, le terrorisme et le narcotrafic explique en grande partie l’hostilité viscérale d’Alger à toute initiative de stabilisation durable au Sahel. Un Sahel pacifié et prospère menacerait directement les intérêts obscurs de cette junte.

Les faits, loin d’être isolés, dessinent une stratégie pernicieuse. L’histoire récente offre des exemples concrets de cette obstruction systématique. 

Le cas d’Iyad Ag Ghaly, figure notoire du terrorisme sahélien, n’est pas une exception. Ses liens étroits et anciens avec la junte algérienne ne sont un secret pour aucun service de renseignement occidental. Financés et équipés par la junte algérienne, ses groupes sont entraînés par des agents des renseignements algériens qui sont à la solde d’une junte militaire de généraux prenant en otage le régime algérien aux ordres de forces obscures de narcotrafiquants. Cette connexion profonde illustre la cynique stratégie algérienne de maintenir une influence, même indirecte, sur les dynamiques sécuritaires régionales, quitte à soutenir des acteurs dont l’agenda est diamétralement opposé à la paix et au développement.

Depuis des années, beaucoup d’observateurs ont dévoilé le jeu trouble de ces généraux algériens dans leur pays, au nord du Mali et au-delà, dans toute la région sahélienne. La junte en question est, en effet, complice des groupes terroristes salafistes et des narcotrafiquants d’Al Qaeda au Maghreb et dans le Sahel.

Ainsi se dévoile le véritable visage de la junte qui règne sur cet État voyou. La déstabilisation du Sahel, son soutien aux groupes terroristes et son contrôle présumé des routes de la drogue sont directement imputés à son implication dans la création systématique de dangers et risques majeurs pour la sécurité régionale et internationale.

En 2006 déjà, quand le leader libyen Mouhamar Kaddafi a projeté d’investir 50 millions de dollars au nord du Mali (Kidal, Tombouctou, Gao), la junte algérienne s’y était opposé et avait instrumentalisé un groupe de soldats intégrés dirigés par Ibrahim Ag Bahanga et Hassane Fagaga. La période 2006-2008 marque réellement la manifestation de cette insurrection armée dévastatrice dans le nord du Mali, avec des attaques répétées contre les garnisons militaires. Ironiquement, c’est à Alger qu’un accord fut signé pour rétablir un fragile semblant de paix début juillet 2006.

Duplicité algérienne

Même ses origines remontent loin dans le temps, le contexte de défiance mutuelle adoptée par les parties prenantes n’a permis aucune avancée, de 1991 à 2015. Il a fallu la reprise de la ville garnison de Kidal pour que les preuves de la duplicité algérienne apparaissent accablantes. Lors des affrontements entre forces loyalistes des Fama et les groupes armés terroristes, les blessés des groupes d’insurgés étaient secrètement évacués et soignés en Algérie même, révélant une complicité flagrante et un double jeu de la part des autorités algériennes qui les comptabilisent en victimes civiles selon leurs vues et leurs intérêts machiavéliques.

Il est crucial de suivre attentivement les prochaines étapes de tous ces processus géopolitiques, ainsi que les discours et les actions des autorités algériennes, pour décrypter les véritables motivations derrière cette mainmise des généraux sur la filière terroriste islamique dans le Sahara et le Sahel. Dans une région où la méfiance est de mise, la clarté et la transparence seraient essentielles pour éviter toute escalade involontaire et favoriser une compréhension mutuelle des enjeux sécuritaires partagés. L’absence d’information fiable et le manque de dialogue ne feront qu’alimenter les spéculations et les tensions, au détriment de la stabilité régionale.

Le Sahel mérite la paix, et cette paix ne pourra advenir tant que l’ombre de la junte algérienne continuera de planer sur la région en tant que COMPLICE DES NARCOTRAFIQUANTS.

Khaly-Moustapha LEYE

Source : L’Aube

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