En Algérie, l’ancien Premier ministre Ali Benflis a annoncé, dimanche 19 janvier, sa candidature à l’élection présidentielle, qui doit se tenir le 17 avril. « Avec honneur, détermination, confiance et beaucoup d’humilité, j’ai pris la décision d’être candidat à la présidence de la République », a déclaré M. Benflis, 71 ans, devant la presse et ses partisans.
Il n’avait pas pris la parole depuis dix ans, depuis sa défaite contre Abdelaziz Bouteflika en 2004. Ali Benflis a annoncé dimanche 19 janvier qu’il était candidat à la présidentielle devant plus de 200 journalistes. Et en présence d’anciens ministres qui, comme lui, avaient disparu de la scène politique depuis 2004. Depuis sa dernière candidature, Ali Benflis a reconstitué son réseau et a affiné son programme.
Dans son discours, il s’est présenté comme une nouvelle alternative politique contre la corruption, pour plus de libertés mais il a refusé de critiquer le président Abdelaziz Bouteflika ; le président qui est réapparu pour la première fois à la télévision après son hospitalisation à Paris.
La presse estime malgré tout que Ali Benflis fait partie du système. Il a été Premier ministre lors du premier mandat d’Abdelaziz Bouteflika puis chef du FLN. Aujourd’hui, il se présente, sans le soutien du parti majoritaire mais, pour les journalistes, cela n’en fait pas pour autant un opposant.
rfi