Le Président ivoirien, Alassane Ouattara passera le flambeau de la présidence de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à l’un de ses homologues de l’organisation sous régionale, au cours de la prochaine session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement prévue les 27 et 28 février 2014, à Yamoussoukro, a appris APA de sources diplomatiques.
A deux mois de ces échéances, explique dans un entretien à APA un Commissaire de la CEDEAO, « trois pays se sont déjà signalés pour la succession au Président Alassane Ouattara ».
Il s’agit selon la même source présente dans la capitale économique ivoirienne la semaine dernière à la faveur de la 71ème session ordinaire des ministres de l’institution sous régionale, « du Sénégal, du Ghana du Libéria».
Le Président Ouattara qui aura donc passé deux mandats à la tête de l’institution, a contribué activement à la résolution de la crise malienne soldée par des élections démocratiques tenues le 28 juillet et le 11 août 2013.
La Guinée Bissau qui a été frappée par un putsch orchestré le 12 avril 2012, connait une relative stabilité politique et les premières élections présidentielles et législatives depuis le coup d’Etat qui étaient initialement prévues le 24 novembre dernier ont été finalement reportées au 16 mars 2014, sous la conduite du président de la transition, Manuel Sérifo Nhamadjo.
Outre ces chantiers, le prochain Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO aura à peser sur le processus de création de la deuxième zone monétaire de la sous-région qui devra regrouper les pays non membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) dans l’optique de la création d’une monnaie unique dans l’espace CEDEAO à l’horizon 2015.
La question du tarif extérieur commun (TEC) sera également l’un des défis à relever par le successeur de M. Ouattara qui est le premier Chef d’Etat ivoirien, à briguer la présidence de cette institution sous régionale. Les réponses à toutes ces préoccupations doivent concourir à aller d’une CEDEAO des Etats à une CEDEAO des peuples.
Le Chef de l’Etat ivoirien a été élu pour la première fois, le 17 février 2012 à Abuja au Nigeria lors du la 40ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement pour présider aux destinées de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Un an après, son mandat a été renouvellé par ses pairs à Yamoussoukro.
Le but principal de l’organisation, créée en 1975, est de promouvoir la coopération et l’intégration avec pour objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine.
Les 15 Etats membres de la CEDEAO sont : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
LS/jbk/APA
Source: APA News