Le Président de la coalition citoyenne de la Société Civile pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale (CCSC-PURN), Ahmed Mohamed Ag Hamani pense que « les conflits intercommunautaires risquent d’entrainer le Mali dans une guerre civile ».
Il a fait cette déclaration ce jeudi 22 mars 2018 à la maison de la presse de Bamako au cours d’une conférence de presse organisée à l’occasion du 1er anniversaire de cette coalition d’organisation de la société civile malienne. « Je ne saurai terminer sans évoquer la situation difficile de notre pays et qui m’oblige à vous rappeler que la crise politique sécuritaire est de plus en plus aggravée par des conflits inter communautaires comme ceux qui sévissent dans le delta central et qui risquent d’entrainer le Mali dans une guerre civile prenant la forme vendetta si ce virus se propageait dans les autres régions du pays », a lancé d’un ton ferme l’ancien Premier ministre. Au nom de la coalition, il a lancé un appel de retenu à l’endroit des belligérants sans oublier de saluer les efforts déployés par les autorités et les bonnes volontés. « La coalition s’engage à ne ménager aucun effort pour jouer sa partition dans la construction d’une Paix dans un Mali uni, fort et prospère », a promis Ahmed Mohamed Ag Hamani.
Selon son président, « la coalition citoyenne de la Société Civile pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale (CCSC-PURN) n’est pas une association de plus mais plutôt un organe fédérateur d’observation, de veille et d’alerte conférant à la société civile l’unité, la cohérence ainsi que l’efficacité dans l’action ».
Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Ahmed Mohamed Ag Hamani a fait le point des activités réalisées par la CCSC-PURN en un an d’existence. La coalition a rencontré plusieurs personnalités nationales et internationales ; mené des missions de sensibilisations et d’informations à Sikasso, Kayes et Tombouctou. Elle a participé plusieurs rencontres comme la conférence d’entente nationale.
Il a rappelé que la coalition a été mise en place pour répondre aux dispositions pertinentes de l’article 51 de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali signé le 15 mai et le 20 juin 2015.
Dily Kane
Mali24