L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) annonce le décaissement d’un financement de 160 millions de dollars par l’Alliance du vaccin (GAVI) en faveur des pays africains pour poursuivre le déploiement du vaccin antipaludique (RTS,S).
D’après un communiqué publié le jeudi 21 juillet 2022, il est indiqué que l’opération de financement s’étendra sur la période allant de 2022 à 2025. L’objectif étant de faciliter un accès plus large au vaccin pour les enfants à haut risque de maladie et de décès dus au paludisme.
Cette opération ciblera prioritairement les trois pays africains qui ont commencé l’introduction pilote du vaccin en 2019, notamment le Ghana, le Kenya et le Malawi, avant de s’étendre à d’autres pays endémiques éligibles.
« La nouvelle opportunité de financement de Gavi nous rapproche un peu plus de la possibilité d’offrir à des millions d’enfants supplémentaires en Afrique le vaccin antipaludéen RTS,S qui sauve des vies. », a déclaré le Directeur régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.
Et de souligner : « depuis l’autorisation officielle du vaccin, plusieurs pays où le paludisme est endémique ont exprimé leur intérêt pour l’adoption du vaccin et devraient demander le soutien de Gavi pour introduire le vaccin ».
Pour la première phase de candidature qui prend fin en septembre prochain, seuls les pays qui pilotent actuellement le vaccin et pour lesquels la continuité du programme de vaccination est une priorité seront retenus.
« Les pays peuvent déjà soumettre des manifestations d’intérêt pendant la première fenêtre de financement pour être inclus dans ce cycle », précise le communiqué.
En Afrique subsaharienne, le paludisme reste l’une des principales causes de maladie et de décès chez les enfants.
Selon l’OMC, la demande de vaccins antipaludéens pour tenter de résorber ce phénomène se situe entre 80 et 100 millions de doses chaque année.
Agnès KAYEMBE