Le président sud- africain Jacob Zuma a déclaré jeudi qu’il ne devrait pas être un juge pour dire s’il doit payer pour la mise à jour de sécurité à son domicile privé.
M. Zuma s’est ainsi exprimé en répondant à une lettre, datant du 21 août, du défenseur public Thuli Madonsela qui demande la raison pour laquelle il ne paie pas partie de l’argent dépensé pour la mise à jour de sécurité à son domicile privé à Nkandla, province du KwaZulu-Natal.
Dans un rapport publié en mars, Mme Mandonsela a indiqué que M. Zuma a indûment bénéficié du projet qui aurait coûté 246 millions de rands (environ 23 millions de dollars) de fonds publics, lui demandant de payer une partie de l’argent dépensé sur le projet.
“Dans le cas présent et à la question de savoir si je suis responsable de tout remboursement, je ne serais pas un juge dans mon propre cas, sauf si et dans la mesure où je suis institutionnellement obligé de le faire”, a affirmé M. Zuma.
“Je pense que le ministre de la Police est le fonctionnaire approprié à cet effet”, a-t-il ajouté.
Le président sud-africain a déclaré qu’en vertu du Chapitre Neuf de la Constitution, le défenseur public doit compiler son rapport et permettre aux institutions appropriées de l’étudier et d’y réagir.
“J’attends le résultat du processus parlementaire”, a déclaré M. Zuma.
Le Comité parlementaire Ad hoc a été chargé d’examiner les rapports concernant l’affaire de Nkandla.