Certains s’étaient servis de cette affaire, pour éclabousser le régime, avec IBK en tête. Aujourd’hui, la vérité a éclaté. (Allah yé tigné démé)
L’affaire dite « Michel Tomi » connaît enfin son épilogue. En effet la justice française vient de prononcer un « non-lieu » en faveur de Michel Tomi, « attendu qu’il ne résulte pas de l’information (judiciaire), charge suffisante contre » lui.
Les accusations qui pesaient sur Michel Tomi sont donc tombées. Et pourtant elles étaient graves et avaient fait les choux gras de certains journaux et les opposants en avaient fait leur gorge chaude. Comme dirait Jacques Chirac, « ça fait pschiiit ».
Voilà la liste exhaustive des accusations qui pesaient sur lui et qui tombent à l’eau : corruption d’agents publics étrangers s’agissant des marchés conclus avec l’Etat malien ou des sociétés maliennes (location et l’achat d’un avion, prestation de sécurité avec Gallice Security, implantation des sociétés chinoises, concession de l’exploitation d’une mine d’or, matériels et uniformes contractés avec le groupe Marck) ; blanchissement de trafics d’influence exercé auprès des décideurs politiques et agents publics dans divers pays d’Afrique dont le Mali ; corruption d’agents publics s’agissant de marchés de matériels ou d’uniformes policiers ou militaires contractés par le groupe Marck avec l’Etat malien.
Michel Tomi n’est pas le seul à avoir bénéficié du non-lieu. Il y a Philippe Belin qui était accusé d’avoir commis le délit de corruption d’agents publics étrangers s’agissant d’un marché de matériels ou d’uniformes contracté avec l’Etat du Mali en 2013.
Il faut rappeler que certains s’étaient servis de cette affaire « Michel Tomi » pour éclabousser le régime avec IBK en tête. Aujourd’hui, la vérité a éclaté (Allah yé tigné démé).
Une correspondance particulière de
Adama Traoré (Paris)
22 Septembre