Alors que le chef de la transition malienne, Assimi Goïta, conditionne la libération de 46 militaires ivoiriens à l’extradition de personnalités politiques maliennes résidant en Côte d’Ivoire, Abidjan dénonce un “chantage” et “une prise d’otages”.
“L’on avait eu la faiblesse de croire que la libération des soldates ivoiriennes détenues au Mali, grâce à la médiation togolaise, ouvrirait la voie à la libération de leurs frères d’armes encore embastillés à Bamako […]. Que nenni !” s’exclame le quotidien burkinabè Le Pays. Et de prévenir : “Attention à l’escalade !”
Le 10 juillet, 49 soldats ivoiriens ont été interpellés à l’aéroport de Bamako Sénou. Selon la junte malienne, il s’agit de “mercenaires” arrivés “illégalement” sur le territoire. À la mi-août, ils ont été inculpés, notamment pour “complot contre le gouvernement et atteinte à la sûreté de l’État”. Abidjan, de son côté, assure que ces militaires sont des “éléments nationaux de soutien” dans le cadre d’opérations logistiques de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
Trois femmes ont été libérées le 3 septembre. Mais concernant les 46 autres militaires, “Assimi pose se
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