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Affaire des “bérets rouges disparus” : Les dessous d’une liberté provisoire

L’ex-chef de la junte militaire en 2012, Amadou Haya Sanogo et co-accusés sont en liberté provisoire. La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako a pris cette décision ce mardi 28 janvier 2020. L’auteur du putsch militaire contre Amadou Toumani Touré et ses co-prévenus sont accusés dans la disparition de 21 militaires bérets rouges. Cette remise en liberté provisoire intervient après plus de 6 ans de détention.

La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako a rendu son délibéré ce mardi 28 janvier. Amadou Haya Sanogo et ses 15 autres codétenus parmi les 17 accusés ont été libérés. Chacun d’eux est libre de ses mouvements jusqu’au jour où le procès va se tenir. Selon les avocats de la défense, “ni le Procureur Général, ni les familles des victimes ne se sont opposés à cette libération”. Selon eux, en plus que cette libération était obligatoire car “la loi fixe à trois ans le délai de détention préventive alors que les prévenus dans le dossier sont en détention depuis plus de 6 ans”.

Les familles des victimes et leur conseil refusent de se prononcer sur cette libération. Mais selon des sources proches du dossier, “chaque famille aurait reçu une somme d’argent en guise de compensation”. La semaine dernière, Mme Cissé Oueleguem, membre de l’association des parents des victimes annonçait sur les ondes de Studio Tamani, “qu’il était temps aujourd’hui de trouver un compromis pour soulager non seulement les familles des victimes mais aussi les accusés”. Lire la suite sur aumali…

 

Avec S.T

Source: l’indicateur du renouveau

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