Adama Doumbia n’est plus militant de l’Adema. Il milite désormais au sein du parti Union pour un Mouvement Populaire de Changement (UMPC). Domicilié à Niamakoro en Commune VI, Adama Doumbia est le 4è Adjoint au Maire de la Commune VI depuis 2OO4. Il est partant pour les législatives du 27 novembre 2O13 dans l’Alliance UMPC-ADP Maliba. Ses colistiers sont Mohamed Ali Ben Ako et Cheick Hamalla Ba de l’ADP Maliba. Nous l’avons rencontré pour vous.
Adama Doumbia
Le Pouce : Mr. Doumbia, qu’est- ce qui motive votre candidature ?
Adama Doumbia : Depuis 2OO4, je suis en train de travailler dans ce sens. Ce qui veut dire que tous les actes que j’ai eu à poser en commune VI, s’inscrivaient dans cette initiative. Aussi, c’était pour que je devienne le candidat incontesté sur la scène politique au sein de ma section. Il était temps que je sois candidat après tous les actes posés et réalisés sur le terrain.
Le Pouce : C’est un géant qui quitte le parti ADEMA. Quelles sont vos nouvelles couleurs ?
Adama Doumbia : Je vais sous les couleurs de mon nouveau parti qui est l’UMPC. Ce parti vient d’être créé par plusieurs associations. Je suis un simple membre. Ce sont plusieurs associations ayant constaté qu’elles partagent les mêmes objectifs et visions, ont décidé de s’unir pour créer ce parti qui n’a rien à apprendre des autres. Les principales associations sont le Front Patriotique pour le Mali, la Voix du Peuple et l’ADP MALIBA. En un mot, ce parti est le fruit de la fusion de plusieurs associations. Le président du parti s’appelle Boubacar Boubou Dicko, Economiste de son état.
Le Pouce : Quelles sont vos chances ?
Adama Doumbia : En matière de chance, je crois qu’en commune VI, nous ne craignons pas cet aspect.
Le Pouce : Quelles sont les raisons de votre départ de l’ADEMA ?
Adama Doumbia : J’ai quitté l’ADEMA parce que j’ai trouvé que ce parti n’était plus à la page pour moi. C’était un parti rigolo. Un parti, en vingt ans d’exercice, doit progresser. Tout le Mali a compris que l’ADEMA est en déclin avec ses querelles interminables. Ceux qui avaient le devoir absolu de faire hisser très haut le parti, ont failli à leur mission. Nous qui sommes de simples militants à la base, nous ne sommes pas à mesure de faire reluire l’Adema. Ce n’est pas possible. Donc, sachant que je suis un cadre valable à l’ADEMA, j’ai décidé de quitter pour ne pas me faire discréditer auprès de la population qui a toujours compté sur moi.
Le Pouce : On vous présentait comme le candidat idéal de l’Adema. Vous ne regrettez rien ?
Adama Doumbia : Je ne regrette rien. J’avais informé tout le monde. J’ai demandé la position des autres camarades. A chacun de choisir son camp. Je n’oblige personne à me suivre. J’ai été très clair sur ce point. Ceux qui veulent rester, sont libres de leur choix. C’est une question de conscience. Je sais ce que je veux. Je ne peux pas imposer ma vision aux camarades. Je n’en veux absolument à personne de rester à l’ADEMA. Ma vision actuelle est que l’ADEMA ne peut plus faire mon affaire dans la situation politique actuelle du Mali.
Le Pouce : Quel appel avez-vous à l’endroit des militants ?
Adama Doumbia : Mon engagement est social. Il est temps pour nous d’ouvrir les yeux. Ce n’est pas un parti qui fait gagner une élection. C’est la tête du candidat qui donne la victoire au parti. Les citoyens de la commune VI ont vu sur le terrain pendant ces dix dernières années qui a dit quoi et qui a fait quoi. Aujourd’hui, ces populations savent qui sont les vrais acteurs du développement de la commune VI. A partir des activités que j’ai personnellement menées sur le terrain, je pense qu’on peut me faire confiance. Si les gens sont engagés pour le développement et veulent voir une belle commune, ils sauront faire le choix au moment venu. Je pense qu’il y aura beaucoup de candidats, mais la population connait les travailleurs.
Entretien réalisé par
Tiémoko Traoré