Entretien.
Comment se passe le confinement, depuis la propagation de la pandémie coronavirus au Maroc ?
Oui, c’est vrai. On est confiné à la maison, car les sorties sont interdites ici au Maroc, en raison de la lutte contre la propagation de la pandémie coronavirus. En revanche, on peut sortir pour des urgences, à condition d’avoir l’autorisation. On essaye de nous réorganiser, en s’entraînant à domicile avec les matériels d’exercice que nous possédons, pour garder la forme, avant la reprise le 20 avril prochain. Les équipes n’auront que 10 jours pour se préparer, avant de reprendre la compétition. C’est du moins, la dernière information ici, même si elle n’est pas encore officielle.
Vous étiez sur les tablettes de plusieurs clubs européens, mais finalement vous êtes resté au Maroc avec le FAR de Rabat où vous évoluez depuis deux saisons ?
Effectivement, plusieurs clubs me voulaient lors du dernier mercato d’été. Mais, les dirigeants du FAR de Rabat ont compliqué les choses. Ils voulaient que je renouvelle mon contrat avec le club, ce que je n’avais pas accepté. Car, il me reste encore un an de contrat avec le FAR. J’attends donc la fin de cette saison, avant de prendre une quelconque décision. Parmi les clubs qui me voulaient, il y avait des propositions conséquentes, mais d’autres ce n’était pas du tout bon.
Comment envisagez-vous votre avenir professionnel ?
Comme on dit l’«homme propose et Dieu dispose», sinon mon ambition n’est pas de rester encore longtemps au Maroc. J’ai passé déjà plusieurs années ici et je vise désormais un championnat européen. J’ai eu à disputer avec beaucoup d’agents et des clubs. Certains m’ont même proposé de signer un mandat, car mon contrat fini en 2021 avec le FAR de Rabat. Mais, je n’ai encore rien signé. J’attends donc le prochain mercato, pour voir clair et prendre une bonne décision.
Par Bréhima DIAKITÉ
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