Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

À la Une: le poids des sanctions au Mali…

Un poids qui commence à se faire sentir sérieusement sur les populations. « Dans quelques semaines, va débuter le mois sacré du Ramadan, pointe Le Poucedans un contexte marqué par les sanctions économiques et financières de la Cédéao et de l’UEMOA. Déjà les prix des produits ont grimpé et continuent de grimper malgré la promesse du gouvernement de les maintenir à un plafond raisonnable. La Cédéao conditionne la levée progressive des sanctions à la présentation par les autorités de la transition d’un chronogramme électoral raisonnable selon elle. Ce qui n’est pas encore le cas. »

 

Et Le Pouce de s’interroger : « cela signifie-t-il que les Maliens vont devoir entrer en carême dans des conditions extrêmement difficiles ? Il urge aux autorités de transition malienne de trouver une solution non seulement pour éviter une hausse des prix pendant le Ramadan mais aussi pour une levée progressive des sanctions afin de soulager les populations qui vivent déjà dans des conditions difficiles. »

« Un peuple ne vit pas que de l’histoire… »

Le journal L’Alternance renchérit : « pour rappel le Mali est sous sanctions de la Cédéao et de l’UEMOA depuis le 9 janvier. Et le blocus des deux organisations sous-régionales commence à être intenable. Les sanctions, bien qu’illégitimes et illégales, pèsent sur les ménages et sur tout le pays sans que cela n’émeuve réellement le gouvernement, estime le journal, qui n’a trouvé d’autres alternatives que de mettre en place un mécanisme pour étudier toutes les possibilités de proposer un chronogramme. »

Et L’Alternance de s’interroger également : « doit-on être encore à ce niveau alors que le temps est loin d’être notre meilleur allié ? Les Maliens commencent à en avoir ras le bol des beaux discours qui ne sont pas suivis d’actes. Un peuple ne vit pas que de l’histoire, il a aussi besoin de pain et d’eau ; donc les discours à relent historique et populiste doivent céder la place à ceux plus pragmatiques qui vont dans le sens de l’atténuation des souffrances des Maliens. »

Défauts de paiement en cascades…

Sur le plan macro-économique, la situation empire également… C’est ce que pointe Jeune Afrique. « Mali : les défauts de paiement passent le cap des 80 millions d’euros », s’exclame le site panafricain. « Outre l’impossibilité de rembourser ses créances, le Mali ne peut émettre de nouveaux titres de dette pour financer le fonctionnement de l’État. Le 12 janvier dernier, précise Jeune Afrique, le pays a dû renoncer à l’émission de 30 milliards de F CFA de dette. Un an plus tôt, au premier trimestre 2021, les besoins de financements du Mali sur le marché régional représentaient pas moins de 235 milliards de F CFA d’émissions de dettes. »

Alors, s’interroge le site panafricain, « comment continuer à payer dans ces conditions la dette, les salaires des militaires et le reste ? »

Assimi Goïta : « un horizon indéfini… »

Enfin, à lire dans Le Monde Afrique, ce coup de projecteur sur le numéro 1 malien, avec ce titre : « l’horizon indéfini du colonel Assimi Goïta. » Le Monde Afrique qui retrace le parcours du colonel depuis sa prise de pouvoir il y a 18 mois et qui insiste sur le fait qu’il reste dans l’ombre… « La lumière ? Il la laisse à son Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, toujours prêt à déclencher une nouvelle salve verbale en direction de la France, et à son chef de la diplomatie, Abdoulaye Diop, chargé de tisser de nouvelles alliances stratégiques et de desserrer l’étau sur le Mali depuis que la Cédéao a mis le pays sous blocus économique. Lui, depuis la colline du palais de Koulouba qui surplombe la capitale, ne dit mot ou presque, cultive son image de président soldat, en mission de reconquête des territoires perdus du Mali. »

Régulièrement, au camp militaire de Kati, pointe encore Le Monde Afrique, « Assimi Goïta retrouve les quatre colonels qui l’ont placé à la tête du pays. L’occasion sûrement d’évoquer l’horizon politique encore indéfini du premier d’entre eux et peut-être même de s’interroger sur l’incroyable manœuvre qu’ils viennent de réaliser : celle d’avoir en à peine dix-huit mois transformé un parfait inconnu que tout le monde attendait dans le combat contre les djihadistes en premier responsable d’un imminent retrait des troupes françaises du Mali et en incarnation de ce nouveau temps des prétoriens en Afrique de l’Ouest. »

Source : RFI

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance