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À Bamako, le loyer grimpe et fait grincer des dents

À Bamako, le loyer ne cesse de grimper. Un constat que déplorent des habitants de la capitale malienne. À l’occasion de la journée mondiale de l’habitat, ils invitent les autorités à réglementer le secteur. Pourtant, pour des propriétaires de maisons et agents immobiliers, le loyer à Bamako dépend de plusieurs critères.

Seydou Traoré est enseignant à Tomikorobougou, un quartier de la commune III du district de Bamako. Il habite dans une cour commune dont le loyer est à 60.000 FCFA. Un montant qu’il estime élevé. « Je suis en location, il y a 17 ans, 8 mois, 1 semaine. À tout moment que le propriétaire de la maison décide, il te dit qu’à compter de maintenant il y a un réajustement du loyer », dénonce-t-il.

Un ajustement du aux commodités ?

Pourtant, la question du loyer est encadrée au Mali depuis 2010, souligne Madou B Traoré. Pour cet administrateur des biens immobiliers, l’augmentation des prix des maisons dépend également des quartiers et plusieurs autres commodités. « Le prix, il est fixé avec beaucoup de critères que les agences elles-mêmes se donnent avec les propriétaires des maisons », explique l’administrateur immobilier. « Nous-mêmes, on peut fixer un prix pour un bien donné. Le propriétaire va dire que non, vous avez sous-estimé mon bien », renchérit M.Traoré.

Un accord entre les deux parties

Pour pallier aux différentes tensions entre locataires et propriétaires de maisons, des juristes proposent une législation. Issouf Diallo est chargé des cours à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako. D’après lui, « la seule loi qui parle de la fixation du loyer, c’est l’acte uniforme OHADA ». Il précise que « cet acte uniforme OHADA renvoie les deux parties dans le caractère contractuel de la fixation du loyer », précise l’expert. « Ça veut dire qu’il laisse les parties librement choisir ou discuter sur le montant du loyer », explique le juriste.

Le juriste ajoute également que cette hausse du coût de la location dans la capitale s’explique par le déséquilibre entre l’offre et la demande de logements.

Source : Studio Tamani
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