Le Syndicat libre des travailleurs des Affaires étrangères (SYLTAE) a organisé, hier mardi 9 mai 2017, une assemblée générale extraordinaire pour annoncer sa décision de maintenir son mot d’ordre d’arrêt de travail de trois jours allant du 10 au 12 mai 2017.
Cette grève fait suite à la non-satisfaction de certains points de revendications dans le cadre des travaux des commissions.
Suite à la-non satisfaction de leurs doléances, dans le cadre de l’évaluation de la mise en œuvre des engagements conclus entre le gouvernement et le bureau du SYLTAE, qui sont contenus dans les procès-verbaux de conciliation des 21 février et 9 mars 2017, une grève de trois jours sera observée par l’ensemble des travailleurs du département central, des missions diplomatiques et consulaires. « Nous allons observer les 72 heures de grève à partir du mercredi jusqu’au vendredi et la reprise c’est lundi. S’il n’y a pas eu d’évolution du coté du gouvernement, c’est parti pour une semaine », a expliqué le secrétaire général du bureau SYLTAE, Mohamed Kané.
Selon lui un préavis a été déposé depuis le 28 avril 2017 sur la table du gouvernement malien, depuis le 9 mars il ya eu un Procès Verbal(PV) de conciliation signé entre le gouvernement et le bureau sur des 17 points de revendications. dans ce PV de conciliation, il était convenu que deux semaines après, le gouvernement s’engage à mettre en place deux commissions qui vont se pencher et travailler sur les points qui ont fait l’objet d’accord entre les deux parties et qui seront ensuite évalués au mois de juin.
D’après, ses explications le bureau à fait des démarches pour attirer l’attention du gouvernement, pour accélérer le processus de mise en place des deux commissions. « Nous nous estimons qu’on n’a pas été pris au sérieux et que le gouvernement n’a pas respecté ses engagements vis-à-vis des travailleurs des Affaires étrangères. Alors, nous avons déposé un préavis de grève en date du 28 avril », a-t-il expliqué.
C’est après le préavis que le ministre des Affaires étrangères a fait signer deux décisions portant création de ces deux commissions le 2 mai 2017. Par ailleurs, il a indiqué que malgré la volonté du SYLTAE à aller au dialogue, ils ont accepté d’écouter ces deux commissions sachant qu’elles viendront leur faire des propositions. Mais à la grande surprise du syndicat, ces deux commissions voulaient engager d’autres négociations, d’où le refus du syndicat, surtout que le gouvernement s’est déjà engagé à respecter les points qui ont fait l’objet d’un accord.
Source: journaldumali