Depuis le dimanche 18 octobre, la deuxième session des examens a commencé à la Faculté de Droit Public. Une session qui a vu le vol de 50.000f d’un étudiant par un surveillant du nom de Togola.
L’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (ex ENA ou FSJP) comme beaucoup d’autres universités connait actuellement sa deuxième session des examens. Si à la Faculté de Droit privé, c’est la menace contre les surveillants d’un étudiant pris en flagrant délit de fraude, à la Faculté de Droit Public, une autre faculté de cette université, c’est du vol pur et simple de la somme de 50.000f d’un étudiant par un surveillant qui a été constaté le dimanche 25 octobre au cours d’une épreuve de la session des examens au centre, le « Lycée Baminata Diallo ».
Selon nos informations, tout serait venu lorsque le surveillant, un certain Togola a demandé à l’étudiant victime de changer de place. En obéissant à l’instruction donnée par son surveillant, l’étudiant aurait laissé ou oublié sa carte d’étudiant contenant une somme de 50.000f.
C’est après avoir terminé son épreuve qu’il a regagné son ancienne place pour récupérer sa carte avec son argent. Le constat fut amer. La carte n’est pas sur place et le surveillant a brusquement disparu dans la nature. Ce qui n’a jamais été son habitude après tant de jours de surveillance. Beaucoup de preuves incriminent le surveillant Togola.
D’un côté, le témoignage de son collègue surveillant qui a affirmé avoir vu Togola avec la pièce de l’étudiant en train de voir le contenu, mais également sa disparition sans signe de vie, justifiant son absence avant la fin de la surveillance.
Selon notre source, quand un de ses camarades lui a appelé pour lui demander la raison de sa disparition brusque, il dira qu’il était en train de faire un versement. Quel versement ?, s’interroge un surveillant indigné de cette attitude qui ternie l’image du corps enseignant.
A notre passage, l’étudiant qui s’est vu voler son argent s’apprêtait de porter l’affaire devant les limiers du CAMP I. Le surveillant suspect est quelqu’un de très connu dans le milieu universitaire avec son statut d’ancien membre de l’AEEM.
Une chose reste sûre, si la loi prévoit la présomption d’innocence, les camarades et les surveillants refusaient catégoriquement de lui donner cette chance. Une perte brusque de solidarité corporatiste. Allez y savoir pourquoi.
Affaire à suivre.
Nana Cissé
Source: Tjikan