Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

2ème édition du débat panafricain: les etudiants Maliens remportent la 1er manche

La Première Dame du Mali a procédé, hier mardi, au lancement de la deuxième édition du débat panafricain qui oppose les étudiants de la zone UEMOA. Ladite compétition sera sanctionnée par le trophée des Premières dames de la Zone UEMOA.

assetou-foune-samake-ministre-enseignement-superieur-aminata-maiga-keita-premiere-dame-malienne

Étaient aux côtés de Mme la première dame, Mme MINGA Assétou Founé Samaké, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique ; M. Amadou GOITA, ministre de la Jeunesse et de la construction citoyenne et plusieurs membres du gouvernement.
Le débat panafricain, qui est à sa deuxième édition, est organisé par l’association ‘’Action pour la conscience citoyenne ‘’ (ACC) en partenariat avec L’ONG AGIR. La compétition se déroule du 20 au 23 décembre 2016 dans l’auditorium de l’École de Maintien de la paix Alioune Blondin BÈYE.
La rencontre a regroupé pour ce premier débat, les étudiants du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Mali sous le parrainage de Mme la première dame du Mali, qui représentait ses sœurs de l’espace UEMOA.
Le bal de la compétition a été ouvert par les étudiants du Mali opposés à ceux du Burkina-Faso, qui se contredisaient autour du thème : « la littérature africaine a-t-elle sa raison d’être ? »
L’équipe malienne, qui a choisi l’affirmatif, soutient que la la littérature africaine a été une véritable arme contre la discrimination raciale. Selon leur argumentation, grâce aux écrivains noirs comme Léopold Seder Senghor du Sénégal, Léon Gontra Damas de la Guadeloupe, Aimé César de la Martinique, et d’autres écrivains de la négritude, la colonisation a été un mauvais souvenir. Mieux, les étudiants maliens trouvent que la littérature africaine a aussi joué un rôle important dans l’avènement de la démocratie dans la plupart des pays africains.
Quant à l’équipe burkinabé, elle soutient que l’Afrique n’a pas besoin de littérature, mais de l’action. Salimata Traoré viendra interpeler à la tribune que les gouvernants africains de toutes ces guerres, devraient faire face en priorité au taux très élevé de mortalité maternelle et néo-inatale, de ces maux dont souffre l’Afrique.
« L’Afrique n’a pas besoin de littérature, mais d’actions pour lutter contre ces guerres civiles, pour que chaque enfant africain ait accès aux services sociaux de base, pour que jamais aucune mère ne meurt plus en couche », a-t-elle dit. Pendant 30 minutes, les jeunes ont émerveillé l’assistance par des jeux de mots et des citations africaines qui sont oubliées par leurs paires, à cause des réseaux sociaux. Malgré la perspicacité de chaque camp, le jury a su les départager par des critères qui sont notamment la formulation des mots, la rigueur grammaticale dans les phrases, la richesse des arguments et surtout la maitrise du sujet. Finalement, c’est le « oui » du Mali l’a emporté, avec la moyenne de 15.19 contre 14 de moyenne de l’équipe adverse.
La première dame, dans son allocution, a salué l’initiative et félicité les jeunes débatteurs pour leur intelligence et leur courage. Au nom de toutes les premières dames de l’espace UEMOA, elle a réitéré sa disponibilité pour accompagner les jeunes africains à aller vers l’excellence.
Le ministre de la Jeunesse et de la construction citoyenne a incité les jeunes à plus d’action citoyenne, tout en les félicitant pour la qualité des recherches menées pour rehausser le niveau du débat.
Signalons que la présente séance marque le début de cette compétition.

Par Christelle KONE

 

Source: info-matin.

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct