Le pavillon des Sports du Stade du 26 mars a abrité les 22 et 23 janvier derniers, le 2ème congrès ordinaire de l’Union Malienne du Rassemblement Démocratique Africain (UM-RDA). La cérémonie d’ouverture, placée sous la présidence du président du parti, M. Bocar Moussa Diarra, a regroupé les délégués venus des sections de l’intérieur et de l’extérieur du pays, les représentants des sections du Burkina-Faso, de la France. Mais aussi, les représentants des partis politiques amis notamment l’ADP-Maliba, le PSP, la CODEM, l’ADEMA-PASJ, etc.
L’objectif de ce congrès était de faire le point des acquis du parti depuis le congrès précédent et de mettre en place un nouveau bureau pour les cinq années à venir.
Le président du parti, Bocar Moussa Diarra, dans son discours d’ouverture a rappelé que son mandat a commencé dans une situation de crise. Selon lui, ce mandat s’est déroulé pendant une période particulièrement difficile pour le pays. Une période caractérisée par une crise institutionnelle, sécuritaire, économique, politique. Malgré ce contexte défavorable dit-il, le parti a fait des avancés appréciables.
Selon lui, cette crise a éclaté timidement sans qu’aucune institution même pas l’Assemblée Nationale, la classe politique dans son ensemble n’aient élevé la voix pour condamner le danger qui guettait le pays, encore moins posé des actes conséquents pour la prévenir.
Pour M. Diarra, tout le monde était occupé dans l’organisation des élections d’avril 2012 qu’il fallait tenir à la date normale.
A l’en croire, c’est en ce moment qu’en novembre 2011, les mouvements des troupes de la Libye avaient commencé dans le Nord du Mali plus précisément dans la région de Kidal. Et la situation a rapidement dégénéré pour aboutir à la mutinerie des militaires de Kati. Ce qui va vite se transformer en coup d’état militaire poussant le Mali à devenir une victime innocente d’un embargo sévère de la part de la CEDEAO et de la communauté internationale.
Bocar Moussa Diarra dira que leur parti a consacré l’essentiel de ce mandat, en plus des problèmes quotidiens, la gestion des élections législatives et communales, à deux grandes activités. Il s’agit du soutien à la candidature du président Ibrahim Boubacar Keita et l’organisation du centenaire du président Modibo Keita. Il a remercié le président IBK pour son soutien vigoureux qui a permis une réhabilitation totale et définitive du père de la nation malienne et de ses compagnons.
Le président de l’UM-RDA s’est réjoui des avancées enregistrées par son parti qui le classent dans le peloton de tête dans l’échiquier politique national.
« Nous félicitons nos camarades et les structures du parti qui ont permis ces avancées remarquables», a-t-il indiqué. Avant de réaffirmer leur appartenance à la majorité présidentielle et renouvelé leur soutien au président Ibrahim Boubacar Keita.
Le représentant du conseil des sages de l’UM-RDA, Youssouf Traoré, pour sa part a remercié les délégués venus du Burkina Faso et de la France. Selon lui, aujourd’hui, le RDA a 70 ans et ces 70 ans sont élogieux. Et il faudrait qu’eux, héritiers de feu Modibo Keita et feu Tiéoulé Konaté, arrivent à relèver le défi.
Fily Sissoko