Les travaux du 27è sommet Afrique- France organisé par le Mali, ont démarré hier vendredi 13 janvier au Centre international de conférence de Bamako (CICB) avec la conférence des ministres des Affaires étrangères. L’Afrique en général et le Mali en particulier, attendent beaucoup de ce sommet dont le thème central est : «Partenariat, Paix et Sécurité».
Cette rencontre, qui est à sa 27è édition, est une occasion pour les pays africains de renforcer leur partenariat économique, diplomatique et sécuritaire avec la France.
En marge du sommet de Bamako, a eu lieu un forum économique du Medef qui a regroupé des opérateurs économiques français et africains. Un forum qui permet de redéfinir le partenariat économique entre l’Afrique et la France.
Les attentes des populations maliennes sont grandes. A l’issue de ce sommet, les Maliens espèrent voir l’image du Mali rehaussée et soignée, image qui a été affectée et ternie par de nombreuses années de crise multidimensionnelles.
Autre attente des Maliens et pas des moindres, c’est la souveraineté du Mali qui ne sera pas effective sans l’entrée de Kidal dans le giron de l’Etat central. De l’avis de l’écrasante majorité des Maliens, l’organisation de ce sommet, au Mali, n’aura de sens que si la question de Kidal est tranchée définitivement.
Plus de 18 mois après la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, ni l’armée malienne, ni l’administration n’est présente à Kidal. Cette région est toujours sous contrôle des groupes armés et l’armée française. Plus grave, la question de Kidal est absente des discours officiels des dirigeants malien et français.
Le discours du président français, François Hollande était très attendu sur la situation sécuritaire du Mali en général et sur Kidal en particulier. Le président français a débuté son séjour malien par Gao où il a été accueilli le vendredi par le Premier ministre, Modibo Kéita. Toutes choses qui prouvent à suffisance que la France a beaucoup d’intérêts dans le septentrion malien.