Il s’agit de Moustapha Keita de la Guinée Conakry et du camerounais Serge Armel N’jidjiou, bénéficiaires du prix ‘’excellence technologie innovation’’. Ce n’est pas tout, l’éthiopienne Nigest Haile a eu droit au prix ‘’leadership féminin’’ de cette 21 édition. Le prix de ‘’l’entrepreneur à impact’’ a été obtenu par Daru Jonas du Togo. Agé de 22 ans, Adama Kanté, un entrepreneur du Mali a eu le prix ‘’excellence de la jeunesse’’. Quant à Hafsat Abidia du Nigéria, celle-ci a pu obtenir le prix ‘’droits humains’’. Le prix d’honneur a été obtenu par le Togolais Didier Accouetey, non moins président de la commission qui avait en charge de sélectionner lesdits récipiendaires. Quant au huitième bénéficiaire, celui-ci était absent. Majoritairement composés d’hommes, les récipiendaires se sont, à la faveur d’une conférence de presse tenue le vendredi 21 mai, exprimés devant les journalistes. Pour Coumba Traoré, secrétaire générale de la Fondation, ce ne sont pas que des francophones, ces récipiendaires viennent de toute l’Afrique. « Petit à petit, nous essayons d’amener l’ensemble du continent à Bamako à avoir une vision commune pour l’émergence du continent », a-t-elle laissé entendre, précisant que la Fondation vise ainsi à favoriser « l’excellence, voire montré de modèles à l’ensemble de la jeunesse africaine ».
De son côté, le président de la commission de sélection, Didier Accouetey, rappelle que la Fondation a, depuis l’année dernière, lancé cette remise de prix. Cela, ajoute-t-il, avec pour objectif de « célébrer les africains qui réalisent des exploits ; des innovations et d’actions qui permettent de transformer l’Afrique ».Cela est le sens même du forum, il s’agit de réunir, chaque année, des personnalités d’horizons divers pour trouver des réponses aux enjeux de transformation de l’Afrique, va-t-il dire. Et de préciser que l’idée d’Abdallah Coulibaly, président de forum à travers une telle remise est de permettre que tout le monde découvre des africains talentueux chaque année. Pour cette occasion, le président de la commission a énoncé que cette remise était importante au Mali, en tant que terre d’empire et d’histoire traversant des enjeux. Laquelle situation importe à ce que les africains se concentrent autour de ce qui se passe comme enjeux en vue de retrouver la paix. Pour cette année, poursuivra Didier, trois prix ont été décernés pour ‘’la catégorie sciences, technologie et d’innovation’’. Il y a une catégorie de prix qui concerne tout ce qui est promotion des droits humains, celle des libertés politiques et de l’éducation au sens large. Il y a, dit-il, le prix de l’entrepreneur africain de l’année qui crée de l’impact à travers ses actions…Deux (2) heures durant, les lauréats du jour n’ont pas manqué de propos pour étayer les projets et ambitions qui leur tiennent à cœur pour l’Afrique. C’est exactement le cas du camerounais Serge Armel Ndjidjou qui rêve de fournir son pays et toute l’Afrique via la production et la réalisation des couveuses néonatales. À sa prise de parole, l’éthiopienne Nigest souligne l’importance de voir que quelqu’un soit là pour apprécier leur travail. « Cela donne la motivation dans ce qu’on fait. En Ethiopie, mon organisation vient en aide aux femmes à travers des crédits sans garanties qu’elle leur donne. Dans le domaine bancaire, plus de 50.000 femmes ont pu bénéficier des fonds de risque, différent des 20.000 femmes de différents pays qui ont été appuyées dans le domaine alimentaire par notre organisation », a-t-elle explique. Après un bref exposé de son parcours, Hafsat Abidia, la nigériane confie qu’il faut la fédération de toute l’Afrique et des secteurs privés pour relever le défi d’emplois et autres auxquels le continent fait face. À cela s’ajoute l’industrialisation des marchés africains, indique-t-elle. Au nom de son entreprise, le Guinéen Moustapha dit être là pour solutionner les problèmes africains tant dans le domaine agricole, sanitaire que digital. Dans son intervention, le malien Adama dit détenir deux entreprises dont un fait des productions alimentaires.
Mamadou Diarra
Source: Le Journal le Pays- MALI