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20e assemblée de l’ARTAO: des avancées et des défis intensifiés

L’hôtel Radisson Collection abrite depuis hier mardi 28 mars 2023, la 20e assemblée générale de la conférence des régulateurs de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO). La cérémonie d’ouverture a été présidée par Alkaïdy Amar TOURE, secrétaire général du Ministère de la Communication, de l’Économie numérique de la modernisation de l’administration, en présence d’Aliyu Yusuf ABOKI, secrétaire exécutif de l’ARTAO, de Sékou Amadou BARRY, président de l’ARTAO et Saidou Pona SANKARE, président de l’AMARTP.

En effet, l’ARTAO est une plate-forme à travers laquelle les régulateurs des télécommunications travaillent ensemble pour élargir l’accès aux services des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la sous-région. L’ARTAO encourage l’adoption des meilleures pratiques mondiales qui stimulent l’investissement dans les infrastructures et les services de télécommunications, fournissent des services moins chers à un plus grand nombre de citoyens et relient les personnes, les sociétés et les économies d’Afrique de l’Ouest et au-delà.
En campant le décor, le président de l’AMARTP, a rappelé qu’ARTAO était créé ici à Bamako en novembre 2002. Il s’est dit heureux d’accueillir l’auguste assemblé 20 ans plus tard au Mali avec les membres fondateurs.
Il a par ailleurs indiqué qu’ARTAO identifiait également les réglementations, politiques et pratiques de télécommunications les plus innovantes en Afrique de l’Ouest et facilite l’apprentissage et l’adoption par les pays membres.
« Notre tâche principale est de travailler avec les membres pour réduire les obstacles de la disponibilité, de l’abordabilité, promouvoir la culture, alphabétisation et permettre à de plus en plus de personnes en Afrique de l’Ouest de devenir plus productives et d’améliorer leur accès aux économies locales, nationales et internationales grâce à l’utilisation des TIC », a-t-il dit.
Selon lui, les réformes engagées et sans cesse entretenues par nos gouvernements respectifs dans le cadre de l’ouverture du secteur, dont la régulation est confiée aux États membres de l’ARTAO.
« Grâce à ces réformes, et c’était le but qui leur était assigné, l’accès aux services de télécommunications s’est très largement démocratisé et sera le secteur qui soutient efficacement nos économies nationales notre organisation l’ARTAO a été l’espace, encore perfectible, d’échange entre nous pour optimiser le pilotage des reformes et donc du secteur », a-t-il martelé.
Quant au président de l’ARTAO, Sékou Amadou BARRY, il a affirmé que leur association ambitionne d’améliorer la vie de tous les Africains de l’Ouest, quel que soit leur vocation ou leur statut socio-économique grâce à une règlementation plus relative et plus efficace du réseau des télécommunications.
Le représentant du ministre de la Communication, de l’Économie numérique de la modernisation de l’administration, a rappelé les efforts des États membres dans l’harmonisation du cadre politique et réglementaire des télécommunications en Afrique de l’Ouest.
Selon lui, le Secteur des Télécommunications est sans aucun doute celui qui a plus d’interactions avec d’autres secteurs comme celui du commerce, des banques, des jeux et de la sécurité et j’en passe. Il est le secteur qui compte le plus grand nombre d’utilisateurs de services, a-t-il ajouté. C’est pourquoi, insiste-t-il, il mérite la plus grande attention des différentes parties prenantes.
« Partant des déclarations des politiques sectorielles vers la fin des années 1990 à nos jours, avec l’émergence de la DATA, les réseaux de télécommunications n’arrêtent pas de nous surprendre et de nous émerveiller par leur contribution de plus en plus croissante dans le développement économique et social de nos pays. Ils offrent plus de services et de possibilités aux utilisateurs qui sont, de plus en plus, exigeants sur la qualité de service », a-t-il affirmé.
Il a ainsi suggéré que les Départements ministériels et responsables de la politique du Secteur se doivent d’anticiper sur la transformation digitale de la société et la qualité des services offerts aux populations.
« Mais, cela ne peut se faire sans la collaboration des Régulateurs que vous êtes. D’où nos attentes à recevoir de vous, les Régulateurs, des propositions, des conseils et des orientations au secteur bien pensé autour des défis et des opportunités liés au développement numérique, aux projets et programmes relatifs aux télécommunications de développement en fixant les stratégies et les objectifs de développement des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) ».
Il s’est par ailleurs réjoui de constater que depuis plusieurs années les populations africaines manifestent un intérêt considérablement accru pour l’utilisation des services de Télécommunications.
« Le marché des Télécommunications, qui se construit tous les jours, doit trouver une place choix et une cohérence soutenue dans les objectifs des politiques publiques de nos États respectifs », a-t-il conclu.

PAR CHRISTELLE KONE

Source : Info Matin

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