Le Centre International de conférence de Bamako (Cicb), a tenu, le jeudi 19 février 2015, la 15è session ordinaire de son Conseil d’Administration. La rencontre qui a enregistré une forte présence des administrateurs, s’est déroulée dans la salle Fodé Kouyaté, sous la présidence de Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture, de l’artisanat et du tourisme et présidente du Conseil d’Administration.
Principal enseignement : les comptes du Cicb sont au vert et la structure envisage l’avenir avec la plus grande sérénité.
La rencontre a débuté par la vérification des mandats, les administrateurs ont adopté le compte rendu de la 14è session, fait le point de l’état de mise en œuvre des recommandations, avant de plancher sur le rapport d’activités et le rapport financier du Cicb concernant la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2014.
Le Directeur Général du Centre international de conférence, M Paul Ismaël Goro, a, d’entrée, évoqué la question de la rectification intervenue au niveau de la dotation. Une dotation qui était initialement de 1 279 147 000 francs CFA et qui est finalement ramené à 1 194 041 366 francs CFA. Le premier responsable du Cicb a justifié cette réduction par une coupe budgétaire de 85 105 634 francs CFA. Malgré cette réduction, la Direction reste très confiante pour 2015, a indiqué le DG du Cicb. Selon lui, au titre de la nouvelle année 2015, la Direction Générale projette une dotation de 1 454 061 780 francs CFA qui se répartie comme suit : 295 314 000 francs CFA au titre de la contribution de l’Etat, 415 000 000 de francs CFA pour le budget Spécial d’Investissement (Bsi) et 743 747 780 francs CFA pour les ressources propres. «Malgré les difficultés liées à la baisse des recettes et la réduction des dotations budgétaires, la Direction Générale, de concert avec les travailleurs, n’a ménagé aucun effort pour faire face à l’entretien régulier des bâtiments, espaces et installations techniques », a précisé le Directeur Général du Cicb. «La Direction Générale, a-t-il indiqué, est aujourd’hui engagée dans une dynamique d’efficacité et d’efficience et est ouverte à toutes les critiques, suggestions et apports pour l’amélioration de la gestion administrative et financière du Cicb».
La présidente du Conseil d’administration, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, a réservé ses premiers mots aux administrateurs (hommes et femmes) pour les apports récurrents qui contribuent à l’amélioration de la gestion de l’Etablissement. «Offrir un cadre adéquat pour l’organisation des rencontres d’échanges, de manifestations à caractère scientifique, professionnel et culturel, telle est la mission confiée au Cicb», a déclaré le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.
Pour la présidente du Conseil d’Administration, une telle mission confère à la structure (le Cicb) le statut de témoin vivant de l’histoire récente de notre pays. «Assumer ce statut implique des spécificités quant à la gestion même de l’Etablissement. Il nous revient dès lors d’assister le Cicb à travers suggestions et apports dans nos domaines spécifiques», a souligné le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme. Avant de conclure : «Je mesure l’importance et l’enjeu des rôles qui sont les nôtres quant à l’amélioration de la gestion de la structures et des conditions de vie des travailleurs. Une phrase qui fera certainement écho auprès du personnel, véritable cheville ouvrière, à la tache du matin au soir pour que le Centre international de conférence de Bamako reste ce haut lieu des grandes rencontres à dimension nationale ou internationale.
Papa Sow
Source: Autre presse