Les travaux de la 15e Assemblée générale ordinaire de CropLife-Mali, session 2017, se tiennent à l’hôtel de l’Amitié de Bamako. Cette Assemblée générale ordinaire à laquelle les officiels n’ont pas été invités (une première depuis 2013), doit débattre des préoccupations de l’association, voire de l’ensemble de la profession. Dans son discours d’ouverture, le président de CropLife-Mali, Nonon Diarra, a exhorté chaque membre de l’association à jouer pleinement sa partition.
CropLife, faut-il le rappeler, est un acronyme anglais qui se décompose comme suit : Crop +Life. Crop qui veut dire plante, culture ; et Life qui veut dire la vie. CropLife signifie alors la vie de la plante ou encore la vie saine de la plante.
C’est une organisation internationale dont le siège se trouve à Bruxelles.
Créée le 14 février 2002 sous l’appellation ADPA Mali-Phyto (Association des distributeurs de produits agro-pharmaceutiques du Mali), l’association devient CropLife-Mali le 5 mai 2005 à la suite de son affiliation à CropLife International.
« Cette association est la seule chose qui nous unit et comme vous le savez, c’est uni que l’on peut soulever des montagnes. Faisons en sorte que notre union se fortifie d’année en année », a d’entrée de jeu souligné le président Diarra, avant d’assurer les participants des progrès notoires réalisés.
« Petit à petit nous nous acheminons vers le fauteuil qu’il nous faut : le répondant incontestable de la distribution des produits Agropharmaceutiques. Nous sommes bien côtés tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. C’est le lieu de vous dire que CropLife Mali a reçu les félicitations de CropLife Afrique/Moyen-Orient lors de la dernière réunion annuelle ténue à Accra au mois de mai dernier. CropLife Mali est maintenant citée en exemple depuis 3 ans. Les progrès réalisés l’ont été à la sueur de nos fronts sans aucun soutien financier de l’Association-mère. Nous sommes devenus une référence dans la sous-région. Désormais notre nom est lourd. Nous n’avons d’autre choix que de faire honneur à ce nom. Ces progrès au fil des ans nous a valu la confiance de IFDC qui nous a confié l’exécution d’un projet : le projet SSP »,a-t-il ajouté.
Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt car, certains membres de l’association ne se montrent pas à la hauteur des attentes. « Chers collègues, c’est pour vous dire qu’il y a des membres qui se surpassent pour l’association au même moment où d’autres peinent à payer la petite cotisation de 500 000 FCFA. Je voudrais que vous sachiez que tout le monde bénéficie des fruits de l’association. Alors, j’invite tout le monde à supporter l’association », a souligné le président.
Autres difficultés auxquelles est confrontée CropLife-Mali, c’est le non-respect de la déontologie de la profession par certains membres. Ces membres sont priés de bien vouloir respecter leurs engagements. La non-participation des membres aux activités reste un autre défi que l’on se doit de relever à CropLife-Mali.
Parlant du bilan des activités, le président Nonon Diarra a expliqué que l’année 2016 a été marquée par le projet SSP qui a empiété sur la réalisation de certaines activités programmées. Ce projet cofinancé avec IFDC a coûté 39 millions FCFA dont 42% par CropLife-Mali. 13 agents des sociétés membres ont reçu la formation des formateurs. 36 SSP ont été formés et équipés par l’association.
Comme autres activités réalisées, on retiendra la formation de 30 Agrodealers à Nossombougou à 1 million FCFA sur fond propre ; le financement de mission de contrôle des DRA de Ségou et Bamako à 1,350 millions ; la formation des maraîchers et arbriculteurs de Bamako et environ à 1, 3 millions ; les formations stewardship dans la filière coton par les sociétés membres individuellement à hauteur 30 millions.
S’agissant de la programmation des activités, elle est à cheval entre 2017 et 2018. L’accent sera mis sur les formations : les maraîchers de Ségou et Sikasso, la DRA de Sikasso, les revendeurs de Kita, les agents des sociétés membres. Un accent particulier sera mis sur la communication sur la profession. L’extension du projet SSP à la zone de Baguinéda est aussi programmée. Ces activités programmées devront coûter 16,6 millions pour un total recette de 25, 7 millions.
« Chers collègues, je vous exhorte une fois de plus à jouer votre partition pour la bonne marche de l’Association, gage de la garantie de notre profession. En signant chaque année la charte d’alliance à CropLife International, CropLife-Mali s’engage à rester fidèle à ses idéaux: produire la nourriture et assurer la durabilité de l’agriculture. Une fois de plus restons soudés, notre survie en dépend en partie », a indiqué le président Nonon Diarra.
A.Diarra
La rédaction
