Le Tchad a abrité ce dimanche 24 mars 2019, le 14e sommet des chefs d’État de la communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale CEMAC. Cette rencontre a servi de cadre également pour passer la reine de l’organisation au président camerounais Paul Biya, suite à la fin du mandat du Tchadien Idriss Déby Itno.
Un moment ayant permis de présenter beaucoup de réformes en vue de réussir la principale mission de l’organisation qui n’est autre que l’amélioration de la gouvernance dans la sous-région. Sur ce point, les chefs d’État de l’Afrique Centrale ont discuté durant cette rencontre, des questions économiques de fond. Idriss Déby Itno, président en exercice de l’organisation dira que « c’est dans un élan de solidarité, de complémentarité, d’unité d’action que nous pouvons tenir le grand pari de la transformation structurelle de nos économies ». Beaucoup de mesures ont été prises. Il est ressorti que les États de l’Afrique centrale comme le Congo Brazzaville doivent rapatrier leurs ressources d’exportation afin de ne pas mettre en difficulté le franc CFA qui est la monnaie commune. Selon la RFI, le Congo et la Guinée équatoriale sont aussi exhortés à poursuivre les discussions pour la conclusion d’un programme d’appui avec le fonds monétaire international. Compte tenu de nombreuses critiques, l’organisation de la CEMAC est appelée elle aussi à améliorer sa gouvernance. Quant à la Banque de développement des états de l’Afrique centrale, elle est invitée à « poursuivre les réformes afin de restaurer sa crédibilité et d’accroître ses capacités de financement». La problématique de la sécurité dans la sous-région n’est pas restée en marge, la CEMAC doit resserrer les rangs pour faire face à l’insécurité grandissante.
ISSA DJIGUIBA
Source: Le Pays