La 10è édition du Concours national d’art de musique, de tresse et art visuel dénommé «Talents de la cité» a été lancée, vendredi dernier au Palais de la culture Amadou Hamapté Ba.
La cérémonie a enregistré la présence du ministre de la culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo et de la directrice régionale de la Culture, Mme Fadima Coulibaly. Y étaient aussi présents le président de Smart Ségou, Djibril Guissé et nombre d’artistes.
«Art et changement» est le thème du concours de cette année. Durant 6 mois, plus de 200 artistes seront en compétition devant un jury, composé de professionnels des différents secteurs.
« Ce concours d’envergure nationale permettra également d’encadrer et de coacher 60 jeunes artistes présélectionnés dans différentes disciplines afin de les rendre plus professionnels et compétitifs », a souligné la directrice régionale de la Culture. Cette initiative de l’association Smart Ségou répond à la politique du département en charge de la Culture. Ce qui explique notre engagement à soutenir ce projet d’une importance capitale pour la promotion et le développement de l’art et de la culture. Notre département ne ménagera aucun effort pour la réussite de cette activité, a clairement souligné Fadima Coulibaly.
Des innovations ont été portées, notamment la compétition des anciens lauréats des 9 éditions passées. Ils se produiront à la Fondation devant un jury qui évaluera leur progression, après leur passage au niveau du centre de Korè, a expliqué Djibril Guissé. Pour lui, le choix du thème n’est pas fortuit car il permet de consolider la paix et la cohésion sociale.
Au-delà de son caractère social, cette thématique permet aux jeunes artistes d’approfondir la recherche dans le secteur de l’art et de la culture afin de galvaniser la production artistique et culturelle. Il convient de noter que le concours est ouvert à tous les jeunes artistes maliens de 18 à 35 ans. Les tout-petits de la tranche d’âge de 5 à 15 ans sont aussi concernés. Le Concours national est une initiative culturelle qui permet d’assurer la relève des artistes maliens. Les prix proposés pour les lauréats de l’édition 2017 oscilleront entre 200 000 et 500 000 Fcfa. Pour le président de Smart Ségou, l’objectif de cette activité culturelle pérenne est de développer et de promouvoir les expressions artistiques et culturelles mais aussi de créer un cadre de réinsertion socioprofessionnelle pour les jeunes. Enfin, il a rendu un vibrant hommage au président de la Fondation sur le Niger, Mamou Daffé.
Rendez-vous est pris pour le 23 septembre prochain, dans la cité des Balazans, précisément à la Fondation du Festival sur le Niger, pour la finale. Ce sera aussi une opportunité pour les acteurs culturels de s’exprimer devant un public varié. Trois lauréats seront primés dans chaque catégorie et bénéficieront de deux semaines de stage à l’Institut Korè des arts (IKAM).
Le lauréat de la catégorie musique participera à la 14è édition du Festival sur le Niger. Il sera également produit au Korè production.
La soirée de lancement a été marquée par la prestation de Mohamed Doradji, un ancien lauréat du concours. Il a agréablement stimulé les invités par de belles notes.
Amadou SOW
Source: essor