Un corps a été repêché, dans la nuit du lundi au mardi 1er juin, au niveau du 2ème pont de Bamako par les secouristes du Centre de secours fluvial de Bamako.
L’information a vite fait le tour de plusieurs pages sur les réseaux sociaux, qui affirment qu’une personne venait « de se suicider en se jetant du 2ème pont ». Une version qui n’est pas confirmée à la Direction régionale de la Protection civile de Bamako, où les responsables indiquent que « le corps est venu d’ailleurs et était déjà en état de putréfaction » quand les pompiers l’ont repêché.
« Un individu vient de se suicider en se jetant du 2ème pont de Bamako », légende d’une vidéo tournée en direct, tard lundi soir, par une page Facebook suivie par plus de 200.000 personnes. Dans la vidéo de 17 minutes, vue plus de 133.000 fois et commenté plus de 900 fois, le commentateur indique qu’un « homme s’est jeté du fleuve au niveau du 2ème pont ».
« Bamako : quelqu’un s’est jeté du 2ème pont après avoir garé sa moto, son corps a été amené par les sapeurs-pompiers. Rappelons que ce phénomène inquiétant est très fréquent ce denier temps dans la capitale malienne et c’est toujours le même mode opératoire.
Nombreux sont ceux qui se posent des questions sur le phénomène. Qu’est-ce qui pousse les gens à se suicider ainsi de cette manière ? », peut-on lire sur un autre texte publié par plusieurs pages Facebook lundi soir.
Dans ce cas précis, la version du suicide n’est pas confirmée par la Protection civile. « Contrairement, à ce qui se dit sur les réseaux sociaux, nous n’avons pas vu quelqu’un qui s’est jeté dans le fleuve et nous n’avons pas été alertés pour quelqu’un qui s’est jeté dans l’eau », a indiqué le lieutenant-colonel Adama Diatigui Diarra.
Selon le Directeur régional de Protection de la civile, ses hommes ont été alertés, vers 19h, lundi, pour un « cas de découverte de cadavre que l’eau a entraîné vers le pont Fahad ».
« Nous ne savons pas d’où est venu ce corps, mais il a fait plus 48h dans l’eau, car il était déjà en état de putréfaction. Le corps a été repêché par le centre de secours fluvial de Bamako, puis conditionné avant d’être remis à la voirie », a précisé le lieutenant-colonel Adama Diatigui Diarra.
M. TOURÉ
Source : L’ESSOR
