Plusieurs suspects terroristes ont été, selon la Force Conjointe du G5 Sahel, interpellés ces derniers jours. « En effet, c’est une dizaine de présumés terroristes que le bataillon nigérien de la FC-G5S a capturé suite à l’exploitation de renseignements fournis par la population », a indiqué un communiqué de la force conjointe du G5 sahel. La force du G5 sahel a précisé que dans la journée du 12 Septembre 2021, la position de Wanzarbé, l’une des unités du bataillon nigérien de Téra, a été alertée de la présence de neuf (09) individus suspects au village de Baley Koira situé à trente (30) kilomètres au sud-est de Wanzarbé. Ces individus, précise-t-on, seraient en possession de plusieurs têtes de gros bétail qu’ils cherchent à vendre au marché hebdomadaire du dit village. Suite à ces alertes, des éléments de la FC-G5 Sahel ont interpellé « les neuf (09) suspects en possession de dix-huit (18) têtes de bovins et une moto de marque ROYAL toute neuve ».
Selon le communiqué de la force conjointe du G5 sahel, dix (10) suspects ont été interpellés, le 15 septembre dernier, avec des animaux et moto à leur possession. Les animaux et la moto ont été remis à la Centrale de lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Organisée pour la poursuite des investigations, précise-t-on.
Précisons que la Force Conjointe G5 Sahel est née de la volonté des cinq chefs d’état du G5 Sahel de combattre mutuellement le terrorisme et les trafics d’êtres humains, les trafics de tous genres et les trafics transfrontaliers dans l’espace commun pour la paix, la stabilité et le bon vivre dans l’espace du G5 Sahel. Cette Force est mandatée pour pouvoir intervenir au-delà des frontières communes grâce à un arrangement entre les États.
Il faut rappeler que tout cela intervient au moment où le Mali est dans la dynamique de la diversification de ses partenaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Aussi, faut-il, rappeler que la France entend renforcer son dispositif dans cette zone dite des trois frontières (Burkina Faso-Mali-Niger).
Boureima Guindo
Source: Le Pays