« Il n’y a aucun conflit entre l’imam Dicko et moi, il n’y aura pas de guerre religieuse au Mali », a dit Chérif Ousmane Madani Haïdara lors de la célébration de la ziyara de Tamani.
Du 2 au 4 août, la Fédération internationale a organisé la ziyara à Tamani, ville natale du président du Haut conseil islamique du Mali, guide des Ançar. Ont pris part à cette traditionnelle ziyara près de 65 000 fidèles musulmans. Lecture du saint Coran, invocations de Dieu, prières ont été les temps forts de cette édition, temps pris pour implorer la paix et la cohésion sociale au Mali. Ousmane Chérif Madani Haïdara a profité de cette cérémonie spirituelle pour écarter tout risque de confrontation religieuse et en a appelé à plus de solidarité et d’assistance entre musulmans.
Le président du Haut conseil islamique dans son adresse aux fidèles venus à la ziyara a indiqué que quelles que soient les différences idéologiques, les confessions religieuses du pays entretiennent d’étroites relations et sont à l’abri de confrontations. « Nous allons veiller pour que la stabilité de ce pays qui a souffert soit préservée. Entre l’imam Dicko et moi, il n’y a pas de conreçu les félicitations et les encouragements des responsables du mouvement pour la réussite de la désobéissance civile.
Toutefois, selon les responsaflit. Il est vrai que des deux côtés, il pourrait y avoir des surexcités, mais nous allons veiller à ce que l’unité et la cohésion de ce pays soient préservées », a promis le guide des Ançars. Le guide a indiqué être en bons termes avec l’imam Dicko avec qui il échange régulièrement au téléphone. « S’agissant de la crise sociopolitique que vit le pays, nous n’avons pas la même approche.
Je ne suis pas obligé de le suivre ou vice-versa. Mais cela n’entame en rien nos relations », a ajouté Haïdara. Et d’informer son auditoire qu’ils avaient décidé de se rencontrer pour aborder la crise avant de remettre de commun accord la rencontre à une date ultérieure pour des raisons de calendrier chargé de part et d’autre.
Selon Haïdara, le président IBK a écouté tous les conseils qu’il lui a prodigués. En guise de rappel le Haut conseil avait dépêché auprès des autorités et auprès de l’imam Dicko une délégation au tout début de la crise.
Il leur avait réitéré son appel à la retenue, estimant qu’ils doivent privilégier le dialogue et éviter la violence.
Source : Notre Printemps