A Yirimadio, un des quartiers sis en commune VI du district de Bamako, une fillette de 5 ans a été violée, le samedi 22 janvier dernier. La nouvelle, largement relayée sur les toiles, a aussitôt suscité des colères et de l’indignation de part et d’autre, au sein de la société malienne.
Aujourd’hui, les statistiques montrent que le nombre des femmes dépasse celui des hommes. Ces informations restent confirmées par les spécialistes du pays et ceux des autres pays. Mais, peut-on le déplorer, il y a malheureusement des hommes qui laissent les dames majeures pour violer des fillettes. Au quartier Yirimadio de Bamako, les habitants ont appris la commission d’une infraction terrible, la semaine dernière, sur une mineure. Il s’agit d’un viol commis sur la personne d’une fillette de 5 ans.
Aux dires de Yaya Daou, le père de l’enfant, tout est parti de la journée du samedi surpassé, où un voisin s’est dépêché avec la fillette qui saignait. « Le samedi, on était assis à la maison. C’est un voisin qui nous a amené la fillette. Elle était blessée, à tel point qu’elle ne pouvait parler », explique le père. Suivant le témoignage de Yaya, trois(3) préservatifs étaient jetés sur le lieu où la fillette a été violée. Aussi, déplore le père, « la fillette a été blessée au dos. On pensait même que notre fillette allait mourir. Sa mère ne faisait que pleurer, après les faits. C’est aux environs de 20h qu’elle a pu parler, après les faits ». Les consultations faites par les médecins attestent, selon le père, que le viol a joué sur certains organes génitaux de la fillette. Quant à la mère, la fillette était sortie pour s’amuser avec les autres, hors de la maison. La mère confie que la fillette est sortie à son insu. C’est au cours de cette sortie que des individus mal intentionnés ont commis cet acte sur la fillette de Yaya. Ce dernier déclare qu’il est conducteur de moto taxi et qu’il souhaite de l’aide pour les soins de la fillette. Les parents indiquent qu’ils ne connaissent pas les auteurs du viol. En plus des parents, les voisins et d’autres personnes qui se sont rendus dans la famille de la fillette se sont indignés contre ce fait. Les dames et les hommes qui ont accepté de se prononcer sur le sujet ont manifesté leur désarroi sur la question.
Juste après les faits, la ministre de la Promotion de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Mme Wadidie Founè Coulibaly a rendu visite, le dimanche 23 janvier, à la famille de la fillette. Selon l’annonce faite sur la page Facebook du département, l’objectif de la visite de la ministre était de s’enquérir de l’état de santé de la victime. Cela, afin d’apporter son soutien moral aux parents. À l’occasion de cette visite, la cheffe du département a annoncé que cet acte commis est une barbarie qui mérite des sanctions extrêmement sévères contre les auteurs. En tant que première responsable du département, Mme Coulibaly soutient qu’il va falloir suivre cette affaire pour que les auteurs soient, conformément aux textes du pays, poursuivis et punis. « Tout le Gouvernement suit de près l’évolution de l’enquête.il faut que les personnes qui ont commis ces actes soient punies », a-t-elle dit. Visiblement en colère, voire indignée de l’acte commis, la ministre promet de faire de son mieux pour que la loi sévissant les violences faites aux femmes et aux filles soit votée par les membres du CNT. « Nous ferons tout pour que la loi contre les violences basées sur le genre (VGG) soit votée par le conseil national de transition(CNT) », indique-t-on sur la page du département. De nos jours, les enquêtes sont en cours pour pouvoir mettre la main sur les auteurs.
Mamadou Diarra