Le Conseil économique social et culturel (CESC) a tenu, du lundi 22 au vendredi 26 novembre 2021, la 1ère session extraordinaire de sa 6ème mandature consacrée à la finalisation et à l’adoption du recueil annuel 2021 des attentes, des besoins et des problèmes de la société civile. La cérémonie de clôture des travaux était présidée par le président du CESC, Yacouba Katilé, en présence des invités au siège de l’institution sis à Koulouba.
Cinq jours durant, les participants ont examiné les préoccupations et autres attentes recensées auprès des populations des différentes régions administratives ainsi qu’auprès d’un nombre important des Maliens établis à l’extérieur. La présente session a, dans sa résolution spéciale, recommandé l’implication du CESC à la recherche des solutions pour éviter à la population les conséquences néfastes des sanctions de la CEDEAO en conduisant des délégations de bons offices auprès de ses homologues des pays membres de la CEDEAO. Dans son discours, le président du CESC, Yacouba Katilé, a indiqué que dans la perspective d’assurer un fonctionnement optimal de l’institution, les participants ont procédé au toilettage du Règlement intérieur du CESC. Selon lui, la présence du président du Conseil économique, social et culturel du Niger, Maïrou Malam Ligari, avec sa délégation, a sans doute imprimé un cachet particulier à ladite session. A l’en croire, cette session a été mise à profit pour signer un protocole d’accord de coopération entre le Conseil économique, social et culturel du Mali d’une part et d’autre part par le Conseil économique, social et culturel du Niger. Pour le président du CESC, Yacouba Katilé, l’évolution du climat sociopolitique et sécuritaire du Mali n’offre d’autres voies possibles que celle de l’unité nationale. « Creuset de la société civile, regroupant toutes les forces productrices voire les autres acteurs des principaux segments du développement socio-économique du pays, le Conseil économique, social et culturel», a-t-il dit. Dans ce cadre, dira-t-il, le Conseil ne manquera pas d’accompagner de manière inclusive toutes les initiatives destinées à créer les conditions les plus meilleures au développement socio-économique durable du Pays. A ce titre, expliqua-t-il, aucun chantier ne serait de trop tant au niveau national, sous régional et international. Par ailleurs, il a expliqué que force est de constater qu’après plus de deux décennies, l’exercice d’élaboration du Recueil a, aujourd’hui, besoin d’innovations majeures dans sa méthodologie, tant au niveau de son élaboration, en passant par l’étape de transmission jusqu’à l’étape de suivi. Selon lui, il serait judicieux d’ajouter une rubrique prenant en compte les attentes des populations laborieuses face à la question ayant trait à la gouvernance.
Moussa Dagnoko
Source: Le Républicain