Quinze partenaires occidentaux ont dénoncé jeudi 23 décembre le recours aux paramilitaires russes du groupe Wagner. Le recours aux mercenaires russes est au cœur des tensions diplomatiques de ces derniers mois entre Paris et Bamako, mais pour l’instant, il n’y a pas de réaction du côté des autorités de transition.
Pour le moment, la présence de Wagner au Mali suscite beaucoup d’interrogations. À Bamako, l’expectative prédomine et personne n’est en mesure d’affirmer si des mercenaires de la société privée russe sont présents sur le territoire.
Les partis politiques prévoient des réunions
Du côté des partis politiques, on prend note du communiqué conjoint des 15 pays occidentaux qui condamnent un présumé déploiement d’éléments de la société Wagner, mais on souligne le manque de détails et d’éléments de preuves dans ce document pour étayer cette assertion. D’autant que cette affirmation des partenaires occidentaux est en contradiction avec les délégations sur le dossier du gouvernement malien.
Dans une interview publiée, lundi 20 décembre, dans le quotidien L’Essor, le ministre des Affaires étrangères du Mali Abdoulaye Diop qualifiait de rumeur une collaboration avec Wagner et affirmait qu’il n’y a pas de contrats signés avec qui que ce soit.
Aucune nouvelle déclaration n’a été formulée par les autorités maliennes sur le sujet. Cela, même si la question préoccupe et que plusieurs réunions sont prévues aujourd’hui au sein de plusieurs partis politiques pour l’évoquer.
Source: RFI