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Vulgarisation de la loi électorale : Le CNT va à la rencontre des populations

Depuis jeudi dernier, une vingtaine de membres du Conseil national de transition (CNT) sont en mission à l’intérieur du Mali. Les deux (2) délégations, composées d’une dizaine de membres du CNT  chacune, multiplient, depuis quelques jours, des rencontres avec les populations vivant dans les régions du pays. Leur objectif : vulgariser la loi électorale récemment promulguée par le colonel Assimi Goïta, président de la transition  du Mali. 

« Les membres du CNT sont repartis entre les différentes régions du pays pour la vulgarisation de la nouvelle loi électorale. Depuis le jeudi dernier, une délégation composée de 10 membres a été envoyée à l’Ouest du pays pour les régions de Kayes, Nioro et de Nara. Une autre délégation dont je suis membre a été envoyée pour les populations des régions de Gao, Tombouctou et Mopti », explique Bakary Ballo, directeur de la communication, de la documentation et de l’information du CNT. La délégation ayant été dans les régions Est (Gao, Tombouctou..) doit également rencontrer les populations de Kati ce mercredi 20 juillet, avant d’aller à la rencontre d’autres citoyens en vue d’expliquer et de sensibiliser les uns et les autres sur les tenants et les aboutissants de la nouvelle loi électorale, indique M. Ballo. De par ces déplacements et différentes rencontres, le Conseil national de la transition compte sillonner toutes les  19 régions du pays, en vue d’expliquer la teneur de la présente loi. Au-delà des membres de la commission lois du CNT, les deux (2) délégations sont composées d’autres acteurs chargés de la question électorale, a annoncé le directeur de la communication, de la documentation et de l’information du CNT. Selon Souleymane De, président de la commission lois du CNT, les déplacements en cours avaient été annoncés lors de la session ordinaire du mois d’avril dernier. « A la clôture de la session ordinaire du mois d’avril dernier, le président du CNT, en l’occurrence le colonel Malick Diaw, avait affirmé qu’il enverrait les membres de la commission lois sur le terrain,  pour la restitution de la loi électorale promulguée le 24 juin dernier par le colonel Assimi Goïta, président de la transition », a souligné M. De. Voilà la raison pour laquelle le président du CNT a mis les membres de la commission lois en mission. Ce, pour non seulement  vulgariser cette nouvelle loi, mais aussi recueillir les propositions des populations à prendre en compte pour d’éventuelles modifications à apporter, détaille le juriste, non moins président de la commission lois. La rencontre a été initiée à Gao, en présence du général de Brigade Moussa Traoré, non moins gouverneur de la région. « Population de Gao, profitez bien de la présence des membres de la commission pour vraiment faire vôtre cette loi électorale, afin que les élections puissent se passer dans notre région et dans tout le Mali sans grande difficulté », a appelé le chef de l’Exécutif régional. A Gao comme dans les régions déjà sillonnées, les rencontres ont  nécessité la présence des acteurs de la société civile, les leaders et représentants d’associations et des partis politiques, en plus des autorités coutumières et religieuses. « C’était merveilleux, ce que le CNT a fait comme exposé pour trouver des solutions aux problèmes du pays. Nous avons fait des propositions à travers cette rencontre. Je pense qu’ils (membres du CNT) ont trouvé de bonnes solutions de par ces rencontres », confie un participant. À Gao, Sékou Samber Touré est membre de la société civile. En tant que participant, il estime que le nouveau Mali exige « des élections crédibles avec des organes de gestion crédible ». Au cours de cette rencontre, dira-t-il, « la délégation du CNT nous a aussi parlé de l’organe de gestion des élections, et nous leur avons fait part de nos observations ». Pour le vice-président du CNT, Assarid Ag Imbarcaouane, « cette loi a été votée dans le souci de créer un apaisement politique dans notre pays. C’est pour avoir l’adhésion des partis et tous les acteurs politiques qui participeront aux prochaines élections générales ». Les élections vont se passer avec les acteurs (société civile, l’Etat et les partis politiques) qu’il faut. Ce qui est une très bonne chose, selon Lamine Aliou Maïga, président de la société civile de Tombouctou.

Diarra Mamadou

Source: LE PAYS

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