« Notre pays est très riche en plantes médicinales. Nous avons beaucoup d’opportunités, il nous reste à reconnaître le mérite du personnel en le motivant afin de trouver des bons résultats de recherche aux niveaux national et international.»
C’est en ces termes, que le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Dr Marie Madeleine Togo, s’est exprimée à l’issue de sa visite, lundi, à l’Institut national de recherche en santé publique (INRSP) et au département de la médecine traditionnelle.
La visite, qui a débuté par l’Institut de la médecine traditionnelle, était guidée par le Pr Rokia Sanogo, chef du département de la médecine traditionnelle. Dans ce département, le ministre a visité le laboratoire qui n’est pas encore fonctionnel, les plantes médicinales, le service ethnobotanique, le laboratoire phyto-chimie, la salle de collecte d’informations des plantes, le magasin de conservation des plantes médicinales ainsi que les unités de production de certains médicaments traditionnels.
Après le département de la médecine traditionnelle, le Dr Marie Madeleine Togo a mis le cap sur l’Institut national de recherche en santé publique. Ici, le Dr Ibrahim Guindo, responsable des unités (USTVIH), a fait visiter au ministre, la salle d’amplification, la salle d’extraction, le laboratoire de biologie moléculaire et le séquenceur d’ADN.
Le ministre a souligné que l’INRSP est un service clé dans la lutte contre la maladie dans tous ses aspects. Il dispose des labod’ratoires de recherche et d’analyse de pointe.
Le ministre Togo a expliqué que les missions de son département consistent à s’occuper non seulement des soins, mais aussi des volets de formation-recherche et de développement de la médecine traditionnelle.
« L’INRSP est bien équipé avec beaucoup de chercheurs. Et tous les résultats de prélèvement à l’intérieur du pays sur la fièvre jaune, le traitement de la tuberculose, VIH/SIDA qui proviennent de l’Institut sont très fiables. Car l’Etat malien et ses partenaires ont beaucoup investi dans la recherche», a constaté le Dr Togo.
Elle a souligné toute la richesse de la médecine traditionnelle ainsi que la volonté des chercheurs de bien faire le travail. Cependant, dira t-elle, c’est le moyen qui manque le plus. «Il va falloir qu’on la modernise, car c’est un service de référence pour l’Organisation Ouest africaine de la Santé (OOAS)», ajoute t-elle.
Le Dr Marie Madeleine Togo dit qu’elle retourne à son département très réconfortée.
A. Touré
Source: Essor