Pour couper court aux rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux ces derniers jours sur l’état de fonctionnement des salles de dialyse, le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Marie Madeleine Togo, a rendu une visite à l’hôpital du Point G. Il s’agissait pour elle de s’enquérir de la réalité de la fonctionnalité et de l’opérationnalité des services de l’hôpital. C’était le mardi 17 janvier au CHU du Point G.
Madame le ministre, accompagnée du Pr Idrissa Ahmadou Cissé, Directeur Général du CHU du Point G, du Dr Moussa Sanogo, Président Directeur Général de la Pharmacie populaire du Mali et de l’ensemble du personnel de l’hôpital, a visité les salles de traitement d’eau et de dialyse dudit hôpital. Sur les lieux, on pouvait lire la satisfaction sur le visage du ministre s’agissant de l’état des infrastructures et des soins apportés aux malades sous dialyse. Contrairement à ce que disent certains détracteurs du ministre sur ce sujet, l’hôpital du Point G compte aujourd’hui 25 machines opérationnelles pour les dialyses.
Selon Dr Togo Marie Madeleine, cette visite s’inscrit en droite ligne des instructions données par le Président de la République du Mali, à savoir veiller aux conditions de travail des services publics, à la notion de sécurité et de justice.
Pour une large prise en charge des malades, Madame le ministre a précisé que trois (03) hôpitaux sont déjà équipés de ces infrastructures, à savoir l’hôpital du Point G, le CHU Gabriel Touré et l’hôpital du Mali. « En 2017, trois autres hôpitaux bénéficieront des mêmes équipements », a-t-elle ajouté.
Autre priorité, c’est la problématique du taux de la mortalité maternelle et infantile. A ce sujet le ministre a déclaré que 25 ambulances et 17 véhicules de supervision seront remis dès ce jeudi 29 janvier à des structures sanitaires pour réduire le nombre de ces décès évitables partout au Mali.
Quant au Pr Cissé, Directeur de l’hôpital du Point G, il dira qu’« Aujourd’hui, il y a le faisable et le souhaitable et à ce jour, il ya 25 machines opérationnelles. Il nous faut de l’accompagnement au quotidien, les moyens sont faibles et les priorités sont énormes. Nous médecins, nous avons un devoir de mise en place des moyens pour prendre le malade en charge et nous n’avons pas une obligation de résultat mais plutôt une obligation de moyens ». Madame le ministre tient à rassurer que « la disponibilité des médicaments, la sécurité sanitaire et la question de l’hôpital du Point G en général et particulièrement la question de dialyse, sont des problèmes pour la résolution desquels nous ne ménagerons aucun effort ».
Au passage de Mme ministre, les patients ont manifesté leur joie et leur fierté et n’ont pas manqué de la remercier pour sa visite et témoigner du dévouement du personnel médical pour leur apporter les soins appropriés.
Bourama Camara
Source : Le Challenger