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Visite du médiateur de la CEDEAO au Mali : Round décisif

Le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, l’ancien président Nigérian Goodluck Jonathan sera de nouveau à Bamako ce jeudi 24 février 2022. Il va s’entretenir avec les autorités maliennes sur la durée de la transition et la question d’un chronogramme acceptable par tous.

L’annonce a été faite dans un communiqué de la commission de l’organisation sous régionale le 21 février. Le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, l’ancien président Nigérian Goodluck Jonathan sera de nouveau à Bamako ce jeudi 24 février 2022. Après une période de suspension qui a donné lieu à l’adoption de fortes sanctions économiques contre le Mali par les chefs d’Etats et de gouvernement de la sous-région contre le Mali, lors d’un double commet extraordinaire de la CEDEAO et de l’UEMOA , cette nouvelle mission entre dans le cadre de la poursuite des démarches pour la reprise du dialogue pour une crise au Mali. Elle intervient à un moment où le Conseil National de la Transition, l’organe législatif de la transition a adopté une nouvelle charte pour la transition. Dans ce document qui fait office d’outil de référence pour la transition, même s’il a été violé quelque fois, il n’est pas mentionné, cette fois-ci, une durée précise de la transition. Seulement que la fin de la transition sera marquée par l’organisation d’élections crédibles et transparentes. En effet, c’est cette question de fin de la transition qui a été à la base de la rupture entre la CEDEAO et les autorités militaires lorsque celles-ci ont présenté une proposition de prorogation de 5 ans de la transition. Un mandat de Président élu que les Chefs d’État de l’espace communautaire se sont montrés intransigeant à accorder à une transition. Durant 2 jours, l’émissaire de la CEDEAO tentera d’obtenir un consensus avec les autorités maliennes. Donc un round décisif pour une sortie de crise d’un pays qui en plus de l’insécurité croissante fait aussi face à des sanctions économiques sévères.

Certainement, les discussions de l’émissaire de la CEDEAO avec les autorités de la transition porteront sur d’un chronogramme acceptable de toutes les partie. Une bonne chose est que certains présidents membres de la commission de la CEDEAO ont déjà individuellement émis qu’une transition de 12 à 16 mois serait acceptable. Les autorités de la transition doivent donc aussi se ressaisir en s’inscrivant dans cette logique, surtout que d’autres présidents comme Macky Sall ont aussi manifesté leur volonté de s’investir personnellement pour une sortie de crise.

Issa Djiguiba

Source: Le Pays

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