Conscients de l’enjeu, le bureau de la Conseillère principale pour la protection des femmes (BCPPF) de la Minusma et le gouvernement malien ont coorganisé du 26 au 28 octobre 2021 un atelier pour valider le plan d’action du communiqué conjoint. Au cours des trois jours de travaux, les participants ont conjugué leurs efforts afin traduire les engagements en activités budgétisées. Et cela en vue d’assurer «une réponse institutionnelle holistique à l’épineuse question des violences sexuelles en période de conflit». Le plan d’action validé couvre la période 2022-2024 et contient cinq axes stratégiques comme la prévention et la mobilisation communautaire ; la protection ; l’accès aux services multisectoriels ; la lutte contre l’impunité et, en fin, le suivi/évaluation et la coordination.
«Ensemble, nous arriverons à mettre fin à la violence sexuelle en temps de conflit au Mali», a promis le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille (MPFEF), Mme Wadidié Founè Coulibaly, lors de la cérémonie de clôture. Elle a rappelé que la validation officielle du document représente un pas important dans la lutte contre les VSLC. Quant au chef de la Minusma, il a renouvelé l’engagement des Nations unies à se tenir aux côtés du Mali pour lutter efficacement contre les VSLC. «Le plan d’action permettra de contribuer à atteindre l’objectif de zéro cas de VSLC au Mali», a assuré M. El-Ghassim Wane. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Daouda Aly Mohammedine, a validé politiquement le plan d’action en demandant à la Minusma d’organiser d’urgence une table ronde pour mobiliser les fonds afin de le mettre en œuvre.
Naby