Depuis un certain, le Mali est confronté à la multiplication des violences au sein de nos universités. Pour appréhender la question, un ancien membre de l’AEEM de la FLASH et de l’ENSUP, M Abdourahamane Sissoko dit Ken, nous donne son point vue et fait une proposition de la gestion définitive de cette situation.
Après avoir été secrétaire à l’organisation du bureau de la coordination nationale et secrétaire général de l’AEEM à l’Ecole normale Supérieure, M Abdourahmane Sissoko pense que, la violence au sein de nos universités ne date pas d’aujourd’hui. Certes, il reconnait, qu’elle a été aggravée dans ses dernières années. Pour lui, la cause principale est la main mise du gouvernement, le parti au pouvoir et cela depuis la base de la mise en place des comités de l’AEEM et l’absence d’un projet de rénovation des membres de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali.
Depuis notre temps, l’AEEM est codirigée par certaines personnes d’extérieur qui font tout afin que, leur candidat passe aux élections des comités ainsi que la coordination. Ce sont ses personnes qui payent les gros bras (loubards), les loger dans les campus pour qu’ils s’impliquent par la force au moment des élections. Si ce n’est pas le cas, les étudiants n’ont pas les moyens financiers de payer et de prendre quelqu’un en charge. Je me porte en faux contre ceux qui disent que l’AEEM est fautive de ses violences au sein de nos universités.
Les vrais coupables sont connus arrêtés et libérés par qui ?
Il est dit dans la constitution que la personne humaine est sacrée et sa protection est assurée par l’Etat. Au regard de cette phrase, l’on se demande qu’est-ce que l’Etat a fait pour sécuriser l’espace universitaire. En attendant la réponse, l’ancien secrétaire général de l’AEEM de l’Ensup propose aux différents gouvernements de tout faire pour sécuriser les universités de notre pays. Toutefois, il demande aux autorités politiques et administratives de mettre fin au double jeu dans la gestion de l’AEEM qui ne nous amènera que des malheurs.
Dans ses dernières années le nombre de mort, des blessés des élèves et étudiants est énorme. L’espace universitaire doit être sécurisé par les forces de l’ordre et de sécurité de l’Etat, géré par les différents commissariats ou brigade de gendarmerie et non par le bureau de l’AEEM. Selon Sissoko « tant que l’AEEM ne s’auto finance pas son congrès, il sera difficile de se démarquer de l’étau du gouvernement.
Le financement du congrès de l’AEEM par le gouvernement en est beaucoup pour son implication dans la gestion de cette structure. » Par ailleurs, il a demandé aux membres de l’AEEM de revenir sur un projet. Ce projet propose, que tous les candidats aux postes de responsable de classe soient soumis à un test de niveau afin d’avoir des meilleurs étudiants qui dirigeront l’AEEM au niveau des comités et coordination nationale. Il a lancé un vibrant appel à l’Il a lancé un vibrant appel à l’endroit de la jeunesse « la jeunesse doit se réveiller, elle ne doit pas se laisser embobiner par les politiciens véreux qui ne cherchent que leur intérêt personnel.
Source: La Sirène