En République démocratique du Congo, 92 “exécutions extrajudiciaires” ont été enregistrées au cours du mois de septembre, selon un rapport des Nations Unies.
Les Nations unies dénoncent les violations des droits de l’homme en RDC dans ce document qui accable particulièrement les forces de l’ordre congolaises.
En effet, il rapporte que “les agents de l’État sont responsables de 52% des violations des droits de l’homme documentées, dont les exécutions extrajudiciaires d’au moins 25 personnes.
Les rédacteurs de ce rapport disent avoir relevé 623 violations des droits de l’homme au cours du même mois, ce qui constitue une hausse par rapport aux mois précédents.
92 personnes ont été tuées par les forces armées congolaises ou par des groupes armés en République démocratique du Congo en septembre, selon le bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme.
La majorité de ces exactions ont été commises dans les provinces affectées par des conflits armés dans l’Est du pays.
Interrogé par l’AFP, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a indiqué que “l’auditorat militaire mène déjà des enquêtes pour rendre justice aux victimes”.
Depuis une vingtaine d’années, l’Est de la RDC est en proie à une insécurité chronique. Une centaine de groupes armés essaiment la région, se disputant notamment le contrôle des ressources naturelles abondantes dans la zone.
BBC