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Vie chère : une batterie de mesures d’atténuation

Direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC), sur sa page, donne les causes de la hausse des prix des produits de première nécessité, annonce les mesures d’atténuation du Gouvernement de la transition, ainsi que les mesures de soutien au pouvoir d’achat des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer, les fruits n’ayant jusque-là pas tenu les promesses des fleurs. Où en sommes-nous ?

 

Selon la DGCC, la volatilité des prix au consommateur s’explique par les facteurs suivants : la mauvaise campagne agricole de 2020 marquée par le boycott de la culture du coton ;l’insécurité dans les zones agro-pastorales ; le ralentissement des activités économiques en raison des mesures anti covid19 ; l’augmentation de la demande mondiale des produits de base ; l’envolée des cours mondiaux pour la plupart des matières premières ; la hausse de plus de 20% du coût du fret maritime ; l’augmentation du tarif des conteneurs de 1000 dollars avant la crise du covid19 à 8000 dollars actuellement.
Selon le ministre de l’Industrie et du commerce, Mahmoud Ould Mohamed : «Le ralentissement des activités économiques a engendré une perte de revenu pour de nombreuses personnes travaillant dans des secteurs fortement touchés par le covid-19.
Dans ce contexte marqué par une baisse ou une perte de revenu des populations, toute augmentation des prix si minime soit-elle affecte prioritairement les populations à faible pouvoir d’achat.
Le phénomène de « vie chère » actuellement à la mode est lié à la notion de pouvoir d’achat c’est-à-dire la capacité pour un revenu de couvrir les dépenses essentielles».
Face à cette situation, fait-elle savoir, le Gouvernement a pris des mesures d’atténuation. Il s’agit du gel des marges commerciales des principaux importateurs; des efforts de sécurisation des axes intérieurs d’approvisionnement des marchés; la détermination d’un prix consensuel plafond du sucre à 500 FCFA le kg dans le cadre du programme de jumelage ; la fixation des prix indicatifs plafonds du riz brisure non parfumé importé et de l’huile alimentaire, respectivement à 340 FCFA le kg et 900 FCFA le litre, en exécution d’un programme de réduction de la base taxable de 50% au cordon douanier ; l’application de prix consensuels du pain, de la farine et du ciment à 250 FCFA et 150 FCFA pour le gros et le petit pain, 20 000 FCFA le sac de 50 kg de farine boulangère et 95 000 FCFA la tonne de ciment à travers la signature de protocole d’accord.
Les autres mesures concernent l’homologation du prix des hydrocarbures par un mécanisme de prise en charge du différentiel de coût de revient du gaz butane et de modulation du taux de la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP) et de la valeur en douane des hydrocarbures. Les prix homologués sont fixés à 2 910 FCFA et 1 335 FCFA pour B6 et B3, 663 FCFA pour le litre de l’essence super et 593 FCFA pour le gasoil et le contrôle de l’effectivité des prix indicatifs plafonds à travers le renforcement du contrôle des prix, de la lutte contre la fraude, la concurrence déloyale et les pratiques illicites dans les transactions commerciales.
Pour atténuer l’impact de la hausse des prix des produits de première nécessité, le Gouvernement a pris les mesures suivantes de soutien au pouvoir d’achat des populations : la revalorisation des salaires et des pensions de retraite ; le financement des projets à haute intensité de main-d’œuvre ; le financement des activités génératrices de revenus ; la distribution de vivres et d’aliments bétail ; le transfert monétaire aux couches les plus vulnérables.

PAR BERTIN DAKOUO

Source : Info-Matin

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