Au cours d’une mission de supervision dans les différents marchés du District de Bamako, les agents de la direction générale du Commerce, de la consommation et de la concurrence et ceux de la direction régionale du commerce ont constaté sur place le respect du prix convenu entre le ministère de l’Industrie et Commerce et les syndicats des bouchers.
L’accord conclu entre le ministère de l’Industrie et du Commerce et les syndicats des bouchers est entré en vigueur, hier lundi 12 juillet 2021, sur toute l’étendue du territoire national.
Pour rappel, à travers cet accord, les bouchers se sont engagés à vendre la viande avec os à 2 300 FCFA et la viande sans os à 2 800 FCFA pour une durée de deux mois à compter du lundi 12 juillet 2021.
Ils s’engagent aussi à respecter et afficher le prix du kg ; respecter le poids de la viande vendue et les normes sanitaires ; se soumettre au contrôle de l’application des dispositions de l’accord.
De son côté, le gouvernement, à travers le ministère de l’Industrie et du Commerce, s’engage à payer aux bouchers abattants une subvention à la consommation de 45 000 FCFA par carcasse de bœuf abattu.
Ainsi, le ministère à travers ses services rattachés a pris l’engagement de suivre la bonne exécution du protocole d’accord. C’est dans ce contexte qu’une mission conjointe de la direction générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence et la direction régionale du commerce du District de Bamako a sillonné plusieurs marchés de Bamako, hier lundi 12 juillet 2021.
Cette mission s’est déroulée sous la supervision de Boucadary Doumbia, directeur général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence et Zédion Dembélé, directeur régional du commerce. En plus de ces deux directeurs, tous les agents de ces deux structures étaient sur le terrain pour constater le respect de l’accord conclu entre le gouvernement et les bouchers.
Du marché de Soukouni-coura, Badalabougou, Sabalibougou, Torokorobougou, partout où les agents ont passé, le prix convenu est respecté.
Toutefois, les bouchers n’ont pas manqué de soulever certaines difficultés, à savoir : l’augmentation du prix des bœufs, l’accès difficile à la subvention à la consommation de 45 000 FCFA par carcasse de bœuf abattu.
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