Composé de partis politique d’opposition, de syndicats, personnes ressources et d’associations de la société civile, le mouvement «An Te A Bana» a fait germer le collectif des associations «An tè a bana». Mardi 14 novembre, à la Pyramide du souvenir, les responsables du collectif ont expliqué les objectifs que la nouvelle entité souhaiterait atteindre. C’était à la faveur d’un point de presse donné en prélude à l’assemblée générale tenue samedi dernier.
Présidé par Ibrahima Kébé, El hadj Tandina et wadjidjé Founé Coulibaly, le point de presse du collectif des associations «AN TE A BANA» a permis au porte-parole d’éclairer la lanterne des journalistes sur ce nouveau collectif. Étant donné que toutes les autres unités qui constituent la plateforme «AN TE A BANA» sont organisées et bien structurées, les associations de la société civile ont décidé de commun accord de créer un collectif au nom de toutes les associations concernées de la plateforme. «Nous avons décidé de faire un collectif au nom des associations qui composent la plateforme, car nous avons constaté que les autres unités que sont les partis politiques, les syndicats et les personnes ressources sont bien organisés et bien structurés», explique Ibrahima Kébé.
Ce collectif est la colonne vertébrale de la plateforme et doit mettre en avant l’intérêt du Mali, ajoute-t-il. «Lutter contre l’insécurité, les violences répétitives, la mauvaise gouvernance, se faire une idée générale sur les élections, locales, régionales et du district de Bamako, ce sont là quelques objectifs que le collectif s’est fixé. Quand on parle d’organiser une élection libre, transparente et crédible, il y a des éléments comme les fichiers électoraux, la sécurité, etc., qu’on doit assurer», nous relate Ibrahima Kébé.
«Quand le président IBK a voulu modifier la loi fondamentale en violant les principes démocratiques, le peuple malien s’est dressé de toute sa taille dans le cadre de la plateforme ‘AN TE A BANA’ et aussitôt, on a pu stopper ce processus. Donc il n’y a pas de solution en dehors du peuple. C’est pour dire que la plateforme est là pour le peuple et se bat pour lui…».
Kadia Doumbia, stagiaire
Source: Le Débat