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Valorisation de notre culture : REVENIR À NOS HABITUDES

L’Association des jeunes mannequins pour le développement de la culture (AJMDC) a procédé, mardi dernier à la Bibliothèque nationale, au lancement de ses activités culturelles. La cérémonie était présidée par Fatoumata Binta Sarr, présidente de AJMDC, en présence des conférenciers, d’artistes, notamment des stylistes et musiciens.

La 2è édition des activités culturelles de l’AJMDC seta marquée par un défilé de mode (présentation de tenues traditionnelles, bogolan cotonnade, accessoires de parures), suivi de conférence-débat. L’évènement qui se tient sur le thème : «Handicap et inclusion sociale», s’inscrit dans le cadre des Journées culturelles pour handicap et inclusion sociale : dénommées «Yêrê Dôn Kéné». Fatoumat Binta Sarr a laissé entendre que son association lutte, d’une part, pour la promotion du mannequinat, et d’autre part, contribuer à la valorisation de la culture malienne et soutenir les personnes handicapées. «Nous organisons ces journées culturelles dont le titre est handicap et inclusion sociale : dénommées Yêrê Dôn Kéné» a-t-elle expliqué. Elle a aussi ajouté que le groupe cible est la communauté des personne handicapées mais aussi les parents, amis et tuteurs des personnes handicapées, les professionnels de la mode (couturiers, stylistes, tailleurs), les artisans, les designers, les artistes, les agences de mannequinat, les écoles d’art etc.
Pour Fatoumata Binta Sarr, l’Afrique, le Mali en particulier, est envahie par des produits d’exportation qui impactent fortement nos traditions et notre identité culturelle. «Nos habitudes vestimentaires et parures sont abandonnées au profit d’autres qui ne nous ressemblent pas», a déploré la présidente de AJMDC, avant de préciser que cette activité est de promouvoir les différentes cultures à travers la mode, le style et les bijoux traditionnels. L’événement, a-t-elle ajouté, est une contribution de son association à la valorisation de notre culture. C’est aussi une manière de soutenir les personnes handicapées, informer et sensibiliser les populations sur les valeurs identitaires des parures, revisiter la culture locale, promouvoir le mannequinat, l’épanouissement de la personne handicapée, l’ancrage culturel des populations, la valorisation du métier de mannequinat.
Les conférenciers étaient, Mme Mehmuna Schumann, Abdoul Kader Keïta (professeur à l’Institut national des arts de Bamako) et Chaka Coulibaly (personne en situation de handicap). Mehmuna Schumann a déclaré être elle-même mère d’enfants albinos.
Elle a aussi souligné le quotidien difficile de sa fille en raison de son statut d’albinos. Quant à Abdoul Kader Keïta, il proteste contre l’Etat qui ne fait pas, selon lui, suffisamment pour l’intégration des personnes, en situation de handicap physique, à la fonction publique. Pour lui, «le quota réservé aux handicapés physiques lors des différents recrutements est pourvu par d’autres personnes qui ne justifient aucune difficulté motrice».
Issa Baradian TRAORÉ

 

Source: Essor

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