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Vague de cyber-attaques sans précédent en France

Près de 19.000 sites ont été touchés depuis le 10 janvier, selon le ministère de la Défense. Une attaque sans précédent même si, pour l’instant, rien de grave n’a été rapporté.

La France est en guerre contre le terrorisme, a martelé mercredi François Hollande sur le porte-avions Charles de Gaulle, mais cette guerre ne se joue pas que dans le monde physique. Ainsi, près de 19.000 sites Internet ont été victimes de cyber-attaques, en majorité provenant d’islamistes, depuis le 10 janvier dernier, au lendemain du dénouement sanglant des attentats de Paris et Montrouge.

« 19.000 sites, ça ne s’est jamais vu pour l’instant, c’est la première fois qu’un pays est confronté à une vague aussi importante de cybercontestation », a déclaré lors d’un point de presse ce jeudi le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier-général de la cyberdéfense à l’Etat major, cité par Reuters. Cette vague de cyber-attaques est « la réponse » à la marche républicaine de dimanche organisée après l’attentat contre « Charlie Hebdo », la fusillade à Montrouge et la prise d’otages dans une supérette casher parisienne qui ont fait 17 morts, a-t-il ajouté, tout en réfutant le terme de « cyberguerre »  :« Nous considérons que c’est une crise comme une autre (…) C’est une manifestation (…), il s’agit de gens qui n’adhèrent pas à un certain nombre de valeurs, ça va du croyant choqué au terroriste pur et dur. »

Anonymous contre Djihadistes

Reste à identifier les auteurs de ces actes. Dans la masse figurent des groupes plus ou moins structurés et des groupes de hackers islamistes bien connus aux capacités plus importantes derrière les dénis de services. Les attaques par déni de service consistent à saturer un site Internet de requêtes. Celles par pénétration ou par « défacement » se traduisent, elles, par une modification ou un détournement des pages. « Il n’y a de Dieu qu’Allah », « Death to France » (Mort à la France) ou encore « Death to Charlie » (Mort à Charlie) : autant d’actions revendiquées par des « cyberjihadistes » originaires du Maghreb ou de Mauritanie, a relevé Europe 1.

La Défense n’a pas été épargnée avec une dizaine d’attaques, dont deux seulement visant des sites de régiment de l’armée de terre. « Nous prenons cette crise au sérieux mais nous ne sommes absolument pas inquiets », a ajouté le vice-amiral. Dans la foulée du déclenchement de l’opération Serval au Mali, des sites affiliés au ministère (ancien combattants notamment) avait été attaqués, mais sans grand dégâts.

Dans cette bataille, la France s’est trouvé, de manière surprenante, un allié, en la personne de la nébuleuse Anonymous qui s’est attaqué aux sites de propagandes djihadistes.

Source: lesechos.fr

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