Au programme des vacances citoyennes du samedi 21 septembre, il y avait deux communications au centre d’une conférence débats. A savoir : ” le rôle du Conseil National de la Jeunesse dans la coordination et la formation des associations, organisations et mouvements de jeunesseet sa participation dans les travaux du Dialogue Politique National ” et ” le rôle de la Jeunesse dans la consolidation de la Paix et de la cohésion sociale “.
Dans son exposé le président du CNJ après avoir détaillé les missions, objectifs et actions posées par son organisation a fait un bref aperçu sur ce qui doit être le rôle de la jeunesse dans l’atteinte de la paix et la consolidation de la cohésion sociale.
Selon Souleymane Satigui Sidibé, le CNJ Mali est dans le peloton de tête des CNJ d’Afrique en raison de son dynamisme sur le terrain et son leadership face aux défis de l’heure.
Sur le 2ème thème, M.Sidibé n’a pas manqué de déplorer la métamorphosisation de la jeunesse malienne.
” Quand il y a eu des massacres au Centre avec l’assassinat des femmes et des enfants, nous nous sommes dits que cela est le fait des étrangers. Mais l’événement de Niono, où des jeunes après avoir assassiné le Commissaire, filment son corps avec des propos désobligeants, démontre à suffisance que la jeunesse est en train de perdre ce qui fait l’essence des valeurs qui fondent un Malien “. Or selon lui, quand une chose perd son essence, elle perd son existence. De ce fait, l’appel du président du CNJ est clair : ” la jeunesse doit être l’artisan et le dernier garde-fou de la sauvegarde des principes qui soutiennent l’existence même du pays”.
A sa suite, la première vice-présidente du CNJ, Fatoumata Diouara abondant dans le même sens, dira que la jeunesse est curieusement devenue la victime et le coupable de la situation de crise qui affecte notre pays. C’est pourquoi elle a appelé les jeunes à prendre conscience des préjudices de certaines situations conflictuelles, afin d’être des acteurs de la paix et de la cohésion sociale.
CCOM/MJS
La Dépêche