Les avocats d’Amadou Haya Sanogo ont demandé et obtenu la suspension de l’audience de 24h pour pouvoir mieux “préparer la défense de leurs clients.”
Premier coup d’arrêt dans ce qu’on appelle désormais “procès Sanogo”, ouvert ce mercredi 30 novembre à Sikasso. Après la lecture de l’arrêt de renvoi, le collectif des quinze avocats qui assurent la défense de l’ancien chef des putschistes ainsi que 17 autres accusés, ont demandé et obtenu le report du procès jusqu’au vendredi.
“L’objectif est de nous entretenir avec nos clients pour mieux préparer leur défense. Nous sommes arrivés ici en rang dispersé”, affirme Me Cheick Oumar Konare, l’un des avocats.
Pourtant, le matin à l’ouverture du procès, le général Sanogo est apparu serein, large sourire aux lèvres. Ses avocats indiquaient qu’il était “prêt ” à dire sa part de vérité dans l’affaire dite des bérets rouges.
M. Sanogo et ses coaccusés comparaissent pour enlèvement, complicité d’enlèvement et l’assassinat de 21 bérets rouges dont les corps avaient été retrouvés dans un charnier en 2013. Ils encourent tous la peine de mort.
La rédaction