La crise politique au sein de l’URD a atteint un autre tournant. Déchiré par deux clans qui se livrent à une guerre de succession à la présidence du parti un an après le décès de Soumaïla Cissé, les antagonistes étaient au Camp 1 de la gendarmerie de Bamako lundi 15 février.
Après le Congrès extraordinaire du 16 janvier dernier ayant propulsé Gouagnon Coulibaly à la tête de la présidence du parti, en remplacement du Pr. Salikou Sanogo, le 1er vice-président qui assurait jusque-là l’intérim, celui-ci a convoqué au Camp 1 de la gendarmerie de Bamako la nouvelle équipe dirigeante du parti. Gouagnon Coulibaly, sa troisième vice-présidente, son secrétaire général adjoint, et d’autres étaient parmi les convoqués. « Comme l’affaire est devant la loi, ils ont demandé à Gouagnon Coulibaly d’arrêter de signer des actes au nom de l’URD avant la fin de la procédure », explique un membre du parti.
Cette convocation fait suite à une première déjà devant la police avant la tenue du congrès.
Source : Journal du Mali