«L’unité nationale : comment y arriver’’, tel était le thème de l’émission « questions d’actualité » sur l’Office de radiotélévision et diffusion du Mali (Ortm) le dimanche 24 août 2014. L’émission était présentée par Youssouf Diakité de l’Ortm qui recevait sur le plateau, Mamadou Diouara, secrétaire général du Mouvement sauvons le Mali, Mme Dembélé Oulématou Sow, présidente de la Fenacof, Mohamed Ag Moulou, président de la commission du retour des déplacés et refugiés et Zaabi Safia Moulaye Haïdara, membre de l’Association Alcarama. Au cours de ce débat, les invités ont tous proposé l’organisation permanente des rencontres pour permettre aux maliens de se connaitre davantage. Ils ont profité pour dénoncer la mauvaise gouvernance et la corruption qui gangrènent le pays. Il était surtout demandé aux invités de faire des propositions pour une véritable unité nationale.
A cet effet, Mme Dembélé Oulématou Sow, présidente de la Fenacof a fait allusion de l’unité à la démocratie qui doit être surveillé comme du lait sur le feu. « On prône le dialogue aujourd’hui mais à défaut d’avoir gain de cause, il est nécessaire d’envisager autre option. Mais il faut également chercher une solution au développement du nord », a-t-elle dit.
Selon Mohamed Ag Moulou, président de la commission du retour des déplacés et refugiés, il ne faut pas attendre que les conflits éclatent pour chercher une solution mais l’Etat doit sensibiliser la opulation de façon perpétuelle pour les inculquer du brassage ethnique. Il faut une prise de conscience de la jeunesse pour la cohésion nationale, a-t-il dit. A l’en croire, la jeunesse est marginalisée. Il a fait savoir que l’Etat a faillit à la gouvernance et à la lutte contre la corruption. « Les sudistes doivent comprendre que le nord à besoin d’être aider comme d’autres localités du sud aussi », a-t-il dit. Mamadou Diouara, secrétaire général du Mouvement sauvons le Mali abonde également dans le même sens. Selon lui, le problème malien ne pourra être gérer sans la jeunesse. A l’en croire, son mouvement a proposé à l’Etat, l’organisation des cadres de rencontre pour que les maliens puissent se connaitre davantage. Il a jugé nécessaire qu’en temps de crise, les minorités puissent être sécurisées.
Zaabi Safia Moulaye Haïdara, membre de l’Association Alcarama, a souhaité, elle aussi l’organisation permanente des foras pour permettre aux maliens de se connaître davantage. Avant de dénoncer l’insécurité qui prévaut au nord. La région de Tombouctou est vide, pas d’armée ni rien, a-t-elle dit. Les débateurs ont fait des propositions qui sont entre autres : la prise de conscience de l’Etat de son rôle (sécurité des personnes et des biens, la lutte contre l’impunité, la reconnaissance du mérite etc.).
A.Disa