Dans un discours prononcé à la faveur du 2débat général de haut niveau de la 78ème assemblée générale de l’ONU, à New York, le président Abdelmadjid Tebboune a mis fortement l’accent sur les axes majeurs de la politique et de la diplomatie de l’Algérie. Il a abordé les engagements phares de notre pays en politique internationale, plaidant pour un nouvel ordre plus juste et une réforme en profondeur de l’ONU.

La 78ème session réunit les chefs d’État et de gouvernement de 193 pays, sous le thème: «Rétablir la confiance et raviver la solidarité: accélérer l’action menée pour réaliser le programme 2030 et ses objectifs de développement durable en faveur de la paix, de la solidarité, du progrès et de la durabilité pour tous». En juin dernier, l’Algérie a été élue membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, pour un quatrième mandat, dès janvier 2024. Le président Tebboune a assuré que l’Algérie y sera «la voix de la Nation arabe et de l’Afrique». De par sa doctrine, l’Algérie est en première ligne pour la consolidation de la paix dans le monde, ayant acquis une solide reconnaissance dans la résolution pacifique des conflits. Récemment, le chef de l’Etat a proposé un plan de solution politique à la crise du Niger à laquelle ont adhéré les pays de la région ouest-africaine et des puissances extra-régionales. En tant qu’ État – pivot dans un espace régional tourmenté, l’Algérie oeuuvre à la stabilité et la sécurité, a insisté le président Tebboune. Telles sont notre philosophie et notre action, axées sur le respect de la souveraineté des peuples et l’intégrité territoriale des États. Comme l’initiative au Niger, la médiation onusienne au Mali est conduite par notre pays malgré de multiples aléas.
Présente sur le plan humanitaire et faisant de la solidarité entre les peuples un principe cardinal, l’Algérie a manifesté son soutien à la Turquie et à la Syrie, et, aujourd’hui, à la Libye, toutes affectées par des catastrophes naturelles, ainsi qu’à la Palestine, pour la reconstruction de la ville saccagée de Jénine. S’agissant du développement durable et de l’Agenda 2030, le chef de l’État a rappelé que «l’Algérie a toujours initié des programmes conséquents, chaque fois que l’opportunité se présente». Il a cité «la plus grande initiative, en février dernier, avec l’octroi d’un milliard de dollars US à l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement dans les pays africains». Temps forts du discours, suivi avec une grande attention par les Nations unies, le soutien indéfectible aux peuples en lutte contre l’oppression coloniale, la Palestine et le Sahara occidental jusqu’à l’obtention de leurs droits légitimes.

Source: lexpressiondz