Le communiqué souligne que les deux parties, après le report de la semaine dernière, se sont quittées dos à dos.
« L’opposition, dès l’entame des négociations, a exigé que la Majorité présente un mandat du Président du Faso lui donnant le pouvoir de négocier. Ceci sans doute pour garantir que les résultats qui seront issus de cette médiation seront appliqués », note de communiqué.
La majorité a rétorqué que « d’une part, sa délégation était conforme à la lettre d’invitation de la Médiation adressée aux partis de la majorité présidentielle et d’autre part, qu’elle n’avait pas besoin d’un mandat du Président du Faso pour discuter avec l’opposition dans le cadre de cette médiation ».
Le groupe de médiateurs aurait, en réponse, assuré à ses interlocuteurs qu’il prendrait, à court terme, les initiatives nécessaires à la validation et à l’application des résultats auxquels parviendrait la médiation.
« Mais les deux parties ne sont pas tombées d’accord et ont alors remis la balle dans le camp du groupe des médiateurs pour qu’il trouve une solution au problème posé », précise le communiqué qui indique que le groupe de médiateurs a demandé aux deux parties de « privilégier l’intérêt supérieur du Burkina Faso pour sortir le pays de cette crise ».
Le communiqué ne précise pas si une autre rencontre est prévue.
Un groupe de médiateurs internes, présidé par un ancien chef d’Etat burkinabè, s’est auto-saisi pour tenter de trouver une solution à une probable crise qui pourrait naître à la fin du mandat de l’actuel président burkinabè, Blaise Compaoré.
En début de semaine dernière, les médiateurs ont déjà rencontré, séparément, les représentants de la majorité présidentielle et ceux de l’opposition politique.
source : apa